vendredi, 11 janvier 2013
Mademoiselle Confiture
(Pierre-Alain Goualch, 2004)
le temps qu'infuse le thé russe je ne pourrai jamais écrire aussi vite que ça que le piano pianote jamais aussi vite à peine 130 secondes pour écrire quoi d'ailleurs
ça ne s'emballe pas tout de suite
la toile de jute prend un peu le temps mais pas trop ça y est ça s'emballe
s'accrocher à quoi aux trous dans la toile
s'accrocher à ces mots dits par le sieur Dudot le ciel est amoureux amoureux de ses yeux
du plat de la main du bout des index des majeurs tapoter tandis que ça pianote gratte frotte et le balai passe repasse c'était plus facile plus posé de prendre le temps d'écrire ce tanka tout à l'heure
tant qu'à faire un peu de piano
tant qu'à s'accrocher
tant qu'à avoir mal au dos aux doigts ravauder quoi quel texte oui j'étais pris
surpris les doigts dans la confiture écrivais-je écrivis-je la main sous la ceinture
bientôt le terme sans doute fin de la joute le tournoi a noyé le chagrin la toile de jute on n'en viendra pas à bout
ça s'effondre à peine 130 secondes cette amante religieuse écrire quoi
10:22 Publié dans Ecrit(o)ures, Jazeur méridional | Lien permanent | Commentaires (0)
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