mercredi, 25 septembre 2013
Saints rares du 25 septembre
Un pâtre du beau nom d’Amance
Avait du goût pour la romance.
Toutefois, ses brebis
Etaient d’un autre avis,
Surtout quand il relâchait sa semance.
Un prêtre nommé Aunachaire
Débite, dès qu’il est en chaire,
Inepties et fadaises,
Insanités, foutaises,
Ruant et pestant, plus furieux qu’un phacochaire.
Austinde, qui n’était pas vil,
Serait né pile en l’an Mil.
Il a péri à Auch
(Dont se fout Saint Andoche)
D’un empoisonnement au thé de camomil.
Un brave cuistot, Céolfrid,
Pour “sur le plat” disait œufs frid.
Et quand un bandit
Le menaçait, pardi,
Il lui tendait la caisse en disant « Voilà l’frid ! »
Vous pondre un limerick sur le nom Cléophas ?
Franchement, les amis, je le dis, c’est trophas,
Car, du moment qu’on peut
Tricher, le poéteux
N’a besoin ni d’avant-propos, ni de préphas.
Devenu procureur, à son corps défendant,
Il ne put renier son prénom : Défendant.
Avocats et greffiers,
Notaires et huissiers
Gloussaient quand il passait, en disant « C’est fendant ! »
Fort belliqueux, cet Ermenfroi
Hurlait partout : « J’ai rarmenfroi ! »
Il n’était pas frileux,
C’est sûr – son corps pileux
Plus velu que son palefroi
La suave et tendre Euphrosyne
A toujours, sur les doigts, des taches d’éosyne.
« Jamais ça ne loupe
Et toujours je me coupe
En faisant la cuicui, en faisant la cuisyne. »
D’un tempérament joyeux, le jeune Finbarr
Au collège ou au lycée se tape des barr.
Un jour, trop rigolant,
De quelque gag über-lolant,
Il en a craqué son slibarr.
Quoique belle, Néomésie,
N’a pas d’amant, quelle hérésie !
Voulez-vous donc savoir
Le fin mot de l’histoir ?
Néomésie souffre (un peu trop) d’encoprésie.
Mon ancien voisin, Paphnuce,
Etait un drôle de guguce.
Tout en répétant « ah ouais »
Il montait à bord des tramouais,
En il n’en descendait jamais qu’au terminuce.
Notre directeur, Principius,
Travaille moins pour gagner pius.
Il fait fi du tramway
Et fonce en béhemway —
J’ai l’air fin avec ma Prius !
Une latiniste, Souzdal,
Dit sans arrêt qu’elle a ladal.
Même devant son écran,
Son estomac à cran,
Elle s’envoie plein de casdal.
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16:03 Publié dans Limericks du martyrologe | Lien permanent | Commentaires (0)
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