vendredi, 25 octobre 2013
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Je note : R I E N .
09:09 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 05 octobre 2013
Rangement
Samedi matin, ranger enfin mon bureau.
Ou plutôt, ce faisant – et c’est pourquoi ça doit toujours prendre du temps – accomplir les menues tâches en suspens qui le laissent en bazar.
Signer et mettre sous enveloppe le TIP des taxes foncières #1.
Signer et mettre sous enveloppe le TIP des taxes foncières #2.
Signer et mettre sous enveloppe le TIP du troisième tiers de l’impôt sur le revenu.
Ranger l’appareil photographique, la carte SD de rechange et les deux clés USB à leur place.
Ranger le volume des sonnets de Mickiewicz et celui, bilingue, récemment, paru, très beau quoique parfois bizarrement traduit, d’Arun Kolatkar. [S’apercevoir qu’il n’y a plus de place sur le rayonnage des « Orphée ».]
Remettre dans le cartable, à destination de mon bureau aux Tanneurs, une petite pile de fiches vierges.
Mettre divers papiers dans le bac du papier à recycler (dont billets de train pour Bordeaux et vieux Courrier international qu’il ne servirait à rien d’archiver).
Ranger deux « Pléiade » à leur place (Michaux III et Jeux et sapience), ainsi que Der Spaziergang, dont je n’aurai décidément pas le temps, d’ici longtemps, d’achever la relecture.
Mettre dans le cartable, afin de les rendre à la B.U., les exemplaires du Livre de corps de policie et de l’Epistre Othea (le premier m’a gonflé, le deuxième – pas lu en entier – est très chouette).
Remettre la batterie dans l’ordinateur portable noir, et ranger dans son tiroir le netbook blanc.
Il reste, sur le bureau, notamment : livres à chroniquer (…), traduction/thèse en cours de relecture/révision, notes manuscrites suite à la réunion avec Manuel.
10:54 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 02 octobre 2013
Saints rares du 2 octobre
Un brave Italien, Bacchi,
Est très féru de gnocchi.
Sa femme, Bérégise,
Préfère les saucise,
Les chipolatas, les cnacchi.
« — Ce que je vois sur votre orteil, cher Damaris,
N'est pas cicatrisé ! Oh, c'est un panaris !
— Ma chère Eleuthère,
Vous me donnez de l'urtikhère ;
Allez plutôt nourrir vos foutus canaris ! »
Mon meilleur ami, Gérin,
Vient d'acheter un véhicule tout-térin.
« Tu ferais mieux de te ranger,
Poète, ô mon ami, Léger :
Ton œuvre, et non toi, durera plus que l'érin. »
Le pharmacien Lycomède
Sait un souverain remède.
Du moins le dit-il
D'un air peu gentil.
J'appelle ça tirer des plans sur la comède !
Le maître de solfège, Prime,
Souhaite toujours que l'on "s'exprime".
L'autre jour, Saturio
A pondu un oratorio
Qui a enfoncé Prime en profonde déprime.
Mon beau-frère, Scariberge,
Adore les canneberge.
Mais son père, Ursicin,
Préfère les ourcin.
Ah, c'est coton, je le dis, quand on les héberge !
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15:38 Publié dans Albums de limericks non ligériens, Chèvre, aucun risque, Limericks du martyrologe | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 01 octobre 2013
Saints rares du 1er octobre
Un paysan prénommé Aïzan
Aimait mâcher des cachous et du zan.
« Je fais mes délisse
De cette réglisse,
Forte comme un surfeur de Mimizan. »
L'actrice prénommée Arielle
Est quelque peu caractérielle.
Même son Bébert
Ne sait plus quoifert
Pour qu'Arielle soit un peu moins mercurielle.
Un clochard prénommé Bavon
N'empestait pas trop le savon.
« Ce qui enjolive,
C'est le Palmolive ! »
Lui lança un marchand de fragrances slavon.
Une adolescente, Délia,
Se prend quelque peu pour la Dame aux camélias.
Sa mère, furibarde,
Lui dit « si t'es tubarde,
Ferme-la ! » — ce qui humilia Délia.
Un ami Facebook, Vérissime,
Trouve mon œuvre nullissime.
« Après tous tes distiques,
Il fallait bien les limeriques ! »
(La rime ci-dessus, Véri, est rarissime.)
Quoique breton, l'ami Nizier
Déteste l'odeur de lizier.
« Si j'étends un drap
Ça l'empuantirap...
L'odeur de lizier colle au chemizier ! »
Un jour, la belle Montaine,
Se rendant à la fontaine,
Laissa choir le panier d'ozier
Que lui avait offert Nizier.
(Des choix de dernier vers, j'en ai une vingtaine.)
Un jour, un brave garçon, Piat
Se fit traiter de galapiat.
« Bien mal vous eût pris
De me traiter de malappris ! »
(La grammaire était son opiat.)
Ministre de l'Intérieur, Romanos
Vient de lancer « Dehors, les Romanos ! »
C'est pour rouler de farine,
Dit-il, la blonde Marine
En lui donnant, à ronger, un nonos.
Dans l'épicerie de Sabbas,
C'est toujours le branle-bbas.
Sacs et clayettes,
Pochons, cagettes —
Au point que souvent on y perd son cabbas.
Je connais un facteur, Vulgis,
Qui habite à Montargis.
Dès qu'il sort de son logis,
Il se dit "allez, j'agis"
Il distribue le courrier à Ris-Orangis.
Un ami proche de DSK, Wasnon,
Donna rendez-vous à Tristane Basnon.
Juste après un quart vittel,
Il lui proposa l'hottel.
Et elle, tout de go : « mais ça va pasnon ? »
Un poète latin, Suliac,
Rimait en distikélégiac.
« Même pour une épigramme
Il est vrai que je ramme :
Que n'a-t-on inventé le canoë-kaliac ! »
Le très digne et très respectable Virila,
C'est connu de tous, un gros membre viril a.
Un jour, dans son monastère,
Trébuchant, il chut à tère,
Se faisant à lui-même o-soto-gari là.
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15:41 Publié dans Chèvre, aucun risque, Limericks du martyrologe | Lien permanent | Commentaires (0)