mercredi, 25 décembre 2013
Carambolages
Dans le nanard que nous vîmes avant-hier, pour Alpha mais aussi, vu ses quintes de rire, pour mon père, le personnage de flic anciennement milicien (ou gestapiste ?) incarné par Michel Serrault lance une espèce d'analogie avec “le 14 juillet, le 13 mai”. J'avoue ne pas avoir saisi, sur le coup, ni après coup, d'ailleurs.
Or, ce matin, en attendant que s'éveille la maisonnée, je lisais Le Temps immobile 3, et j'ai compris que le 13 mai, c'était la tentative de coup d'État à Alger en 1958, et l'appel lancé à De Gaulle par les parachutistes et les généraux. Le film était de 1963, un beau nanard, Carambolages. Toutefois, son titre est, ici, très opportun.
Au demeurant, parmi ses nombreuses qualités (sa configuration, son dispositif — notamment), le journal-mobile de Claude Mauriac réactive pour moi certains noms, certains événements de l'histoire de France.
11:11 Publié dans La Marquise marquée | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Oui, c'est vraiment un journal pour les étudiants en histoire contemporaine (évidemment je songe à Science-Po). Cela est dû à l'endroit particulier où se tient Claude Mauriac, aux amis de son père, aux amis qu'il s'est fait pendant la Résistance, au fait qu'il a été secrétaire de de Gaulle… Une espèce de parcours de rêve.
Écrit par : VS | samedi, 28 décembre 2013
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