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mercredi, 12 novembre 2014

Richard Strauss

Je prends enfin le temps, à la faveur d'un cadeau extrêmement judicieux et apprécié (l'intégrale des œuvres orchestrales de Richard Strauss par Rudolf Kempe), de me plonger dans ces pages (j'ai traversé, vers vingt ans, une très brève période Strauss — ce furent surtout les Métamorphoses, Till Eulenspiegel et les “Ophelia Lieder”), et je suis frappé du contraste entre certaines œuvres absolument sublimes (les Métamorphoses, donc, toujours plus belles à chaque nouvelle version découverte, Tod und Verklärung, ou Eine Alpensymphonie que je n'avais, je crois, jamais entendue) et certains désastres tout en clinquant valseur et vulgaires incartades : l'atroce suite adaptée du Chevalier à la rose, ou Don Juan, justement.

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