lundi, 09 février 2015
Maraudeur
9 février
Une fois déposé le fils cadet à ses leçons — toujours avec le remplaçant — filé direction la place du Grand-Marché. Depuis samedi, il me fallait les deux nouveaux Savitzkaya. Laurent était seul (comme souvent le lundi, je crois, ils doivent se relayer), mais avec une stagiaire (?) à qui il expliquait un certain nombre de choses sur le fonctionnement de la librairie, notamment que leur modèle est l’inverse de celui de la plupart des libraires car 70% des ventes se font sur le fond, et pas sur les nouveautés. Comme, à l’exception d’un Zanzotto, mes sept livres du jour étaient tous des nouveautés, je n’ai pu m’empêcher, passant à la caisse, de faire remarquer que j’avais fait exprès de choisir mes livres pour plomber les statistiques. Juste avant, on avait discuté des traductions de Moby Dick et du Jonas de Grosjean (mais il avait un autre texte en tête).
Après l’achat de deux pains d’épeautre, j’ai passé le restant du cinq à sept à lire Fraudeur (les 45 premières pages, en prenant mon temps) au bord du boulevard Heurteloup. N’ai pas compté les bus et les cars, dont le ballet incessant, à frôler ma vitre, formait comme une ponctuation de métronome.
Dans le hall du Conservatoire, emmitouflé, j’ai vu passer le professeur de cor qui ressemble à Jimmy Somerville et faisait chef de chœur lors du concert des enfants le 31 janvier à Thélème, avant de voir débouler (débarouler) Oméga, content de ses deux leçons (clé de fa & chansons de la méthode de solfège).
18:28 Publié dans Ce qui m'advient | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Épeautre! Bigre. Moi c'est du kamut. :-)) Et Gilead de Marilynne Robinson, pas une nouveauté car ce roman, tête de trilogie, a été publié pour la 1ère fois en 2004.
Heureuse qu'Oméga fut content de ses 2 leçons.
Écrit par : Marie Hélène | mardi, 10 février 2015
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