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mardi, 03 novembre 2015

Le Tricorne

Mon fils cadet participant, avec sa classe de CE2, à un projet autour de l'orchestre et de l'Opéra de Tours, avec — plus particulièrement — une répétition du Tricorne de De Falla vendredi prochain, je réécoute, pour la première fois depuis une bonne dizaine d'années, mon disque du Tricorne et de l'Amor brujo (ballet que je préfère nettement), acheté vers 1998, je pense, à un prix dérisoire, chez Gibert, à l'époque où chaque détour parisien était l'occasion de se ruiner en galettes.

Il s'agit d'une version enregistrée, en 1983, pour Decca, par l'Orchestre symphonique de Montréal sous la direction de Montréal, avec, pour l'Amour sorcier, la mezzo québécoise Huguette Tourangeau. (Au risque de déparer Touraine sereine, je l'affirme haut et fort : il n'y a plus que les Québécois pour se nommer Tourangeau !)

En tout cas, le professeur de hautbois d'Oméga, à qui le petit en a parlé hier, avait visé juste : il y a une belle partie de cor anglais dans le Tricorne, juste avant, d'ailleurs, une reprise très parodique de la Cinquième de Beethoven (aucun souvenir de ça).

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Ce billet (le 3.636e) signe-t-il (enfin) une reprise des chantiers ici ? Rien de moins sûr. 

Allons à pas lents et discrets.

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