jeudi, 10 décembre 2015
Distiques ribéryens (jeudi gris d'hiver)
Forme née sur Facebook il y a trois ans et demi, le distique ribéryen continue d'y proliférer (au point d'avoir même colonisé les sms que j'échange avec mon épouse). J'oublie, du coup, de les archiver ici, alors que quelque grand historien de la littérature webmatique et de la prosodie à contrainte ne manquera pas, dans 200 ans, d'exhumer mon nom et de retrouver en moi la Louise Labé des années 2010 (oui, rien que ça). Maintenant, lisez, braves gens, tout en n'oubliant pas que, même quand ils maltraitent la césure classique, ces distiques sont toujours en alexandrins parfaits.
On a casse berlons et casse roubignoles
Madonna qu'elle est fait de l'antimétabole.
On a keuf keuf qu'on a saisi la crise d'asthme
Qu'avant l'antiméta elle avons fait un chiasme.
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On a bien péniblos au restau la détreys
Qu'est pontifiant le vieux sosie Jacques Sereys.
On a bon qu'on est le droit d'avoir un hobby :
Moi par Cyril Féraud c'est la slamophobie.
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Il pleuve des chats et des chiens comme on a long
El Sharawi vraiment perde tous les ballons.
Le Monégasque de profil golri-je car
Leonardo Jàrdim semblut à René Char.
22:21 Publié dans Chèvre, aucun risque, Distiques ribéryens | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Mets ta phore, il fait froid dehors.
Écrit par : VS | jeudi, 10 décembre 2015
J'aime qu'un Jardim me fasse penser au visage de Char.
Écrit par : Guillaume | jeudi, 10 décembre 2015
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