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mercredi, 29 juin 2016

Ne partons pas fichés

Cinq heures de sommeil, c'est eut-être ma norme, ou ce serait ma norme si je vivais seul — allez savoir.

Hier soir, j'ai essayé – déjà couché – d'écrire un nouveau sonnet en émoticônes, mais certains des symboles refusant de s'afficher dans gmail, la connexion wifi s'interrompant à intervalles aussi réguliers qu'exaspérants, j'en suis quitte pour une ébauche de rien du tout.

Dimanche soir, mon fils aîné m'a traîné à Saint-Avertin, écouter les Innocents et surtout Raphaël (dont il a tous les disques). Plusieurs personnes autour de nous ne connaissaient que “Caravane” et “Ne partons pas fâchés”, et avaient l'air très heureusement surprises du concert.

mardi, 28 juin 2016

28052016 / 1613

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Pas atteint lors d'un énième aller-retour, juste en face du lycée Vaucanson, à la hauteur du chantier de reconstruction à l'identique de la maison qui avait brûlé il y a quelques années. Sur les échafaudages, il n'y avait pas le super beau mec, la gravure de mode que badaient il y a quelques semaines élèves et profs du lycée.

23:03 Publié dans 5005 pas | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 27 juin 2016

27062016/ 928

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                  Pas atteint de retour d'un rendez-vous chez le cardiologue, juste après avoir croisé la rue Fontaine Pottier, au niveau de la station de nettoyage.                   C'est ici qu'il y a dix ans, peut-être un peu moins, j'avais photographié, par une chaude journée d'été, une femme en tenue festive et très manifestement enceinte, qui observait son compagnon (ou attendait je ne sais quoi, dans son pantalon blanc et son débardeur rouge).

10:10 Publié dans 5005 pas | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 26 juin 2016

Lessive & nihil novi

À peine la lessive étendue, le soleil se cache, selon une loi qui, pour n'être peut-être pas originellement une loi de Murphy, s'y apparente toutefois, d'où l'inquiétude légère de votre serviteur en repensant à l'incipit de Murphy, un des plus extraordinaires qui soit, cinq heures avant le coup d'envoi d'un match opposant les nations des deux langues de Beckett, à Lyon je crois, de sorte qu'on ne sait si  “le soleil brillait, n'ayant pas d'alternative, sur le rien de neuf” ou si “the sun shone, having no alternative, on the nothing new”, désarroi accompagné du vent qui, à tout prendre, séchera toujours la lessive à peine étendue.

samedi, 25 juin 2016

Picares

Donc le modèle absolu ce sera le picaresque. On ne fera rien sans ce modèle. Hors de ce modèle cumulatif, de l'idée de ligne brisée appliquée à l'art du récit, rien ne sera possible. D'une part l'avalanche des informations contradictoires, d'autre part l'avancée toujours plus sûre dans la forêt épaisse. D'une part la noirceur du ciel, d'autre part les pattes-de-mouche échappées à l'encrier. Ce qu'il faudra, c'est du picaresque avec des centaines de picaros. Et pas de picaros ibères, pas spécialement. Le modèle a déjà connu bien des traductions et des transpositions, ça continue, que ça continue, que ça participe de la mixtiligne et de la ligne brisée. Un peu de souffle au cœur. Des centaines de picaros pas ibères sous la nuit de l'encrier dans une forêt épaisse. Au turbin, dans la soute.

vendredi, 24 juin 2016

comme ce.

caddie.jpg

 

j'ai. le courage de rien. de rien. je suis moi aussi comme ce caddie. cabossé comme ce caddie. comme ce caddie cabossé et aplati et démantibulé. pourtant je me promène. je trouve encore à rire. j'ai belle gueule de rire. pourtant cabossé. pas pouvoir dire je très longtemps. la belle gueule de rire aplati. c'est ainsi.

jeudi, 23 juin 2016

Ocelot & vautour pape

Ah, comme Lancelot

Est brave, avec sa cotte !

À Amiens l'ocelot

Bébé en juin clabote.

 

 

Ah comme j'ai bandé

En célébrant Priape !

Il paraît qu'en Vendée

Est né un vautour pape.

mercredi, 22 juin 2016

Marquants

Le gros lol du soir, c'est la pétition demandant d'accorder le bac scientifique à tous les candidats, pétition entièrement truffée de fautes de niveau CE1 et de phrases sans aucune syntaxe. Cherchez sur le site de pétitions en ligne Change. Je ne vais pas faire de la pub à cette imbécilité.

Le deuxième gros lol du soir, en zappant, ce sont les gros blaireaux de L'Équipe 21 qui, parce qu'ils n'ont pas le droit de diffuser des images, dessinent le schéma des buts sur un tableau blanc avec un marqueur.

Sans filet

7 h 20

Du soleil dès  7h du matin, des piétons qui passent dans la rue sans écharpe un 22 juin, il me semble qu'il n'y a aucun doute : la veille du Brexit, la ville de Tours a dû voter pour quitter la région Centre.

 

11 h 50

Pour servir et contribuer à une histoire de la météorologie en France. En 2016, en Touraine, le printemps aura duré très exactement 4 heures, avec un pic de température à 26°, et avant une averse d'orage à midi. Le retour de l'automne est prévu pour l'après-midi.

mardi, 21 juin 2016

Houellebecq photographe ?

houellebecq.jpgContent je très bien si je suis fait des photos

Où que j'alle exposer au palais de Tokyo.

 

houellebecq 2.jpg

 

J'ai grand artiste bientôt au palais nippon

Si j'ai faire tout un tas de photomaton.

... on voit que ça barde .......

c'est parti pour la ribouldingue

& le safari des connards

je débrancherai mon sonar

tout cela me sort par le fingue

 

le poème qui se déglingue

crache à ta face salonnard

(s'il le pouvait, ah quel panard)

et te massacre la meringue

 

aujourd'hui on voit que ça barde

d'une métrique furibarde

ma tchatche bam comme au bowling

 

& dans la lumière blafarde

d'un été en aquaplaning

livre un combat d'arrière-garde

lundi, 20 juin 2016

....... pour les durs à cuire ...

Laisse ton monde pour celui

de la neige et de la tempête

de la fièvre ou bien de la fête

sans doute l'espoir s'est enfui

 

Dans les nausées de la défaite

peut-être qu'une flamme a lui

Dans le labyrinthe de buis

déjà l'ancien festin s'apprête

 

Poème pour les durs à cuire

tandis qu'intérieur agonise

Un tango tout en entrechats

 

Ce n'est pas la brosse à reluire

ni votre dernière dialyse

Qu'on essuiera sous les crachats

dimanche, 19 juin 2016

Mon panda au Canada ♫

Marcel, le temps perdu,

Tu en montras la beauté.

Selma, la loutre du

Canada va claboter.

 

Afin d'interpréter Don Juan

J'ai revêtu maintes breloques.

Aux dernières infos Huan Huan

N'est toujours pas vraiment en cloque

 

Fata Morgana 1966/1976

Ce matin, j'ai écrit rapidement un billet pour évoquer le texte que Bonnefoy vient de donner aux éditions Fata Morgana, avec (et au sujet) des gravures d'Alechinsky.

Hasard (moitié de hasard, en fait), nous nous sommes promenés cette après-midi après le déjeuner rue Colbert, pour la foire aux livres, et j'y ai dégotté, entre autres, un petit livre de poche dont j'ignorais l'existence, un 10/18 anthologique paru en 1976 pour commémorer les dix ans d'existence des éditions Fata Morgana, et qui contient, entre autres, une non-préface géniale de Butor et – en épilogue – un entretien entre Bernard Noël et l'éditeur, Bruno Roy. L'anthologie s'intitule sobrement Fata Morgana 1966/1976.

Mon épouse a aussi déniché, pour sa mince et débutante collection d'ouvrages de conseils aux maîtresses de maison, La bonne maîtresse de maison de la comtesse de Lennery, exemplaire assez abîmé d'un ouvrage dont le vendeur lui a garanti qu'il était antérieur à la guerre de 14. Les recherches sur Google se sont avérées assez peu fructueuses (il faudra que je mette en marche des outils bibliographiques plus scrupuleux), que ce soit sur la date exacte du livre ou sur son auteur, mais j'ai ainsi découvert que mon collègue historien Robert Beck, dont je ne croise plus le chemin que très épisodiquement, était l'auteur d'une Histoire du dimanche de 1700 à nos jours dont le sujet est très intéressant, et qui recense, dans sa bibliographie, cet ouvrage de l'énigmatique (sans doute est-ce un pseudonyme) comtesse de Lennery.

J'ai aussi acheté le recueil d'essais de Henri Lopes, Ma grand-mère bantoue et mes ancêtres les Gaulois, paru en 2003 et dont j'ai le plaisir de voir qu'il a été réédité ; cet exemplaire date de 2009. J'y trouve le sujet de ma prochaine traduction vidéo, le texte autobiographique qui s'intitule “Métis”.

3900 / Fata morgana

Pour nos vingt-quatre ans de vie commune, C* m'a offert hier le dernier livre d'Yves Bonnefoy, Alechinsky, les traversées

or, c'est un ouvrage de chez Fata Morgana

(de nombreuses gravures d'Alechinsky y sont reproduites)

et les pages ne sont pas coupées, depuis que je suis levé, ne voulant pas faire de bruit dans la cuisine ni précipiter les choses, je me tâte, laguiole sans dents ou alors couteau de cuisine en céramique,

car il va falloir les couper, ces pages, comme jadis les Budé des éditions des Belles-Lettres ou les Gracq de chez Corti,

et dès hier j'ai feuilleté l'ouvrage, regardé longuement telle gravure, lu déjà, in the middle of nowhere, tel et tel paragraphe du texte de Bonnefoy

(comment peut-on feuilleter et même lire un livre aux pages non massicotées

(je vous le demande un peu) ?

c'est très facile, en fait, cela se fait d'un doigt délicat et d'un oeil expert

(vous imaginez qu'avec le netbook que je n'avais pas utilisé depuis des mois je ne peux pas accéder au raccourci clavier qui me permet de faire proprement l'e dans l'o

(est-ce si grave ?) et donc j'écris oeil au lieu du mot correctement orthographié avec l'e dans l'o

(d'ailleurs le correcteur orthographique souligne ce mot mal typographié, mal orthographié, on s'éloigne de Bonnefoy et d'Alechinsky et des pages non massicotées et de quel couteau de cuisine à manche de bois ou de corne au fond du tiroir central de la cuisine)

mais je rectifierai plus tard (même dans le netbook il aurait suffi d'écrire ce texte dans un document de traitement de texte, maintenant le texte s'est écrit comme ça, j'ai la flemme)))

comme j'ai la flemme, pour l'instant

ce n'est pas une flemme, c'est un suspens, une attente, un retrait

la flemme ou le suspens ou quoi, enfin bref j'attends et je n'ai pas encore décidé comment je couperai les pages non massicotées du dernier livre de Bonnefoy chez Fata Morgana

ça attendra

& pourtant plus haut pas la flemme de recompter le nombre de parenthèses que j'avais ouvertes afin de toutes les refermer d'un coup

(forme de flemme là aussi)

pour ça je vous l'assure, plus que pour massicoter ou couper au couteau en céramique ou pas en céramique d'ailleurs, j'ai l'oeil

(ce texte pas une gravure de mode, cette main qui hésite pas victime d'un mirage)

ou l’œil.

 

samedi, 18 juin 2016

Riche garniture de fruits

En retard de deux jours pour Bloomsday, mais à temps pour le week-end de la rhubarbe...

He looked still at her, holding back behind his look his discontent. Pungent mockturtle oxtail mulligatawny. I'm hungry too. Flakes of pastry on the gusset of her dress: daub of sugary flour stuck to her cheek. Rhubarb tart with liberal fillings, rich fruit interior. (Ulysses)

18:11 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 17 juin 2016

Quelle féerie d'erreurs

(14 juin, entre Coppée et Christ-Roi)

Quelle féerie d'erreurs

Le temps qui ment à sa monture

le vent démêlant l'encolure

Le spectre l'amour les labeurs

 

& les labours l'agriculture

Les fous qui sèment la terreur

J'aimais ton souffle vendangeur

Toi qui n'es pas ma créature

 

Dans le tramway auriez-vous l'heure

Votre corsage comme un leurre

Et la sonnerie du départ

 

Ma voix n'a rien qui me rassure

Sosie qui vous sert de rempart

En bafouillant fait des ratures

 

jeudi, 16 juin 2016

Trois distiques ribéryens de mi-juin

Comprendu-je ne pas que Joël Robuchon

N'est pas sert la compote avec l'hélibouchon.

 

Golri-je beaucoup le sénateur du Loiret

Über vieux ressemblut à Jiminy Cricket.

 

On a la pub pour PMU Tonio Griezmann

On a ieuv qu'il est habillu en Biouman.

mercredi, 15 juin 2016

Roumanie / Suisse en 8 distiques

Golri-je très beaucoup que la passe à Stancu

Mal maçonnée l'a fini un peu dtc.

 

Jean-Pierre a sorti de sa carpace cistude

Qu'il est dit le hors-jeu ç'avait la certitude.

 

Le carton a possible en méthode Coué

Même comme Behrami a très tatoué.

 

Rudi Garcia il a philosophe magueule

Qu'il dit que les chaussures sort pas toute seule.

 

Depuis qu'il est maté le foot le vieux Maldan

Pour les likes aux distiks je suis fait ramadan.

 

Logique trouvu-je que l'équipe ketchup

Ça celle qui auront victime du holdup.

 

On est soif qu'on est défend le joueur Chipciu

Mais qu'avec il faut Affligemciu ou Leffciu.

 

Je sache qu'au suivant ça la chanson de Brel

Et qu'au remplaçant il s'appel Embolo Breel.

mardi, 14 juin 2016

Surveillance de salle 70

J'étais dès 7 h du mat

devant le parvis de la fac

avant d'installer 8 rangées

de tables (salle d'examen)

 

Je n'y ai pas sali mes mains

vaches ne sont pas enragées

faut qu'ça s'fasse, d'ac ou pas d'ac

au rattrapage échec et mat

 

aux feuilles bleues et 8 par 8

à faire entrer toutes les 10

minutes les candidats

 

Je préférerais dans les draps

bien sûr la tendresse des lys

& tête à tête le coït

 

lundi, 13 juin 2016

Hilton

J'ai bien fait de photographier ce matin les graffitis inscrits sur la palissade devant le chantier du Hilton, car ce soir ils ont été effacés.

Mes photos ne sont probablement pas la seule archive de ces messages revendicatifs, mais je suis heureux d'en avoir conservé en partie la trace.

dimanche, 12 juin 2016

Sonnet vaguement gastronomique

Ah, que c'est bon, l'oignon grelot !

— Et délicieux l'ail en chemise !

Voyez-vous, c'est partie remise

À devoir tirer le gros lot :

 

Voulez-vous qu'on économise

Sur ce qui me remet à flot ?

Franchement, ce serait ballot,

Et ma bouche y est insoumise.

 

De tout l'oignon est l'origine

Dans la quiche ou dans la tagine,

À en savourer son fricot.

 

L'ail, jaune, rose ou rocambole,

M'enhardit sous le calicot

Pour un poème en parabole.

 

vendredi, 10 juin 2016

“Des ombres sur les lam...”

Des ombres sur les lam-

Padaires, sur les orbes,

Dans un manque d'allant

Pour cultiver l'euphorbe

 

Et dire à ce chaland

Qui jouerait du théorbe

Que mon rêve s'élan-

Ce vers ce qui l'absorbe.

 

Ô, n'était-ce ce rê-

Ve illuminé de nuit,

De terreur qui s'enfuit

 

Face à ce qu'écrirait

Pour vaincre mon courage

Ton œil dans son ombrage.

 

 

mercredi, 08 juin 2016

Quatre quatrains animaliers de juin

Avec sa lanterne, pas veule,

Diogène marchait, disant « Je cherche un homme ! »

Quand sa mère l'a dans la gueule,

Le panda nouveau-né ressemble à un chouinegomme.

 

Ô, qu'un poète raffiné

Maniera spondées et tribraques !

Au zoo de Leipzig est né

Un bébé tapir à chabraque.

 

Cyrano, ton tarin,

Était-ce une montagne ?

Deux petits tamarins

Sont nés près de Romagne.

 

Jadis, je jouais du rebec

Et j'écrivais de la philo.

Le bébé morse du Québec

Pèse au moins septante kilos.

mardi, 07 juin 2016

Montlouis, un soir

Sept heures du soir ——— À Montlouis depuis 25 minutes, j'ai croisé 14 personnes dont 4 se plaignaient de la chaleur.

Bizarre, comme la plupart des gens d'ici (les Tourangeaux ? les ligériens ?) ne supportent pas le moindre rayon de soleil...

Au demeurant, le bourg de Montlouis autour de sept heures du soir offre un chronotope assez savoureux. Rue principale en travaux, chats errants maigrelets à toutes les fenêtres, charcutière qui n'avait de toute évidence pas l'intention de servir un client un quart d'heure avant la fermeture (et pourtant, en vitrine, COCHONNAILLES DE MONTLOUIS ça faisait envie), allées et venues devant l'école de musique, vieux panneaux métalliques des années 50...

lundi, 06 juin 2016

6 juin 2016

Ce 6 juin, enfin, a vu le retour du soleil, et d'un début d'épaisseur dans l'air, tandis que, toujours aussi haute, la Loire baigne, entre autres, les aulnes et les peupliers, ainsi que la promenade cyclable, de chaque côté.

 

Il y a onze ans, le 6 juin était très estival, et je me rappelle ce début, dans l'euphorie.

Plutôt du mal à m'y remettre en ce moment, alors que les formes et les cadres existent, pléthoriquement même.

 

Le vert des feuilles du néflier triomphal me renvoie, de l'autre côté de la vitre, à tout ce qui reste possible, et au vert qui n'a cessé d'être la bannière de ces carnets.

Du nerf (au f muet), reprenons.

19:10 Publié dans 10 ans | Lien permanent | Commentaires (0)