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dimanche, 11 septembre 2016

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11 septembre 2016

Levé à presque huit heures ce matin, me sentant reposé après la nuit très écourtée de la veille. Passage à la boulangerie pour les viennoiseries hebdomadaires. J'ai pris en photo le portail du 29, rue de Sapaillé (dont j'avais plusieurs fois photographié l'ancienne façade, avec un vieux portail et des lettrages en ferraille verte écaillée, le tout plus émouvant que cette impression de bunker dérisoire en banlieue) pour le projet des 365 photographies pourries.

Continué Tardigrade et Les nuits d'Antananarivo. Hier soir, j'étais arrivé à un bon tiers de Behold the Dreamers, qui me déçoit : banal, terne, conformiste. J'attends d'avoir terminé le roman pour me faire un avis définitif.

Temps couvert, qui a même tourné crachin léger quand nous étions au Jardin botanique pour une promenade dominicale moins ambitieuse que celle initialement prévue. Après le déjeuner, le soleil est revenu, alors que je m'étais installé à la table carrée noire, pour travailler : soleil dessus, mais pas à me plaindre. Il paraît qu'on va de nouveau atteindre les 34° mardi, avant de dégringoler à 17° jeudi : sortez les mouchoirs et les pastilles pour la gorge.

Toute la journée, j'ai lu des textes ou vu passer des publications liées au quinzième anniversaire des attentats de New York. Je crois que je n'ai jamais raconté, par écrit s'entend, mon 11 septembre 2001. Il y aurait sans doute quelque chose d'indécent, là contre.

Fin d'après-midi, lu le recueil des textes que Bonnefoy a consacrés à l'œuvre de Hollan (il s'est beaucoup répété, on le voit là). — Soir. Fin de préparation des cours. Poursuivi la lecture du roman d'Imbolo Mbue.

Eau paiera

11 septembre 2014

 

Comprendu-je ne pas même pendant dezeur

Pourquoi comme que Diane étut dans le freezeur.

—▬—▬—

L'opéra il a bien escherichia coli

Comme que la forêt c'étut des brocolis.

 

enfermés dans la poivrière

11.09.2015 (décidément, plein de sonnets

oubliés dans les limbes de Facebook)

 

bus 2 en direction des Douets

à l'heure ô combien meurtrière

des carcans des chaînes des fouets

illusoire méthode Coué

 

enfermés dans la poivrière

où un génie brûle nos souhaits

à peine un regard vers l'arrière

la mémoire mort fourmilière

 

dans l'accordéon désarti-

culé direction le parti

pris de souvenirs insensibles

 

les visages ne sont des cibles

qu'avec le temps un bus feignant

d'aller direction Gradignan

Défécation

11.09.2015.

Pour moi la bibliothèque

Est allégresse mentale.

Le petit lionceau défèque

À côté des ibis tantale.