mercredi, 30 août 2017
Le premier mois de MiniYuanZi
05.08.
Quand on est témoin d'un scanda-
Le il ne faut jamais mégoter.
À Beauval un bébé panda
Aussitôt né a claboté.
17.08.
Patron, envoie-moi un godet,
Car ma soif frise l'indécence !
À dix jours l'ailuropode est
Plus laid encor qu'à la naissance.
29.08.
Est- ce que le vieux gouda
Sent plus fort que le cif ?
L'affreux bébé panda
Maintenant sort ses griffes.
30.08.
En écrivant pour Voulzy,
Souchon n'usait pas son stylo.
Ce laideron, MiniYuanZi,
Pèsera bientôt un kilo.
08:46 Publié dans Quatrains conversationnels | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 12 août 2017
au nez de fémur
il se noie dans le clair obscur
danse qui déjà le retienne
dans cette douleur faite sienne
à pétrir la boue dans le dur
personnage au nez de fémur
& au déhanché souple d'hyène
il décampe (à cela ne tienne
le fourbi de son cœur impur)
sur ses positions ennuyeuses
personnage à l'écorce d'yeuse
tout se détache & tout se tait
dans son temps parti en cavale
(si même son ombre ratait
le jeu trouble du rouet d'Omphale)
06:54 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 06 août 2017
Poème contre les ordonnances Macron
Garder vos remarques caustiques
À l'orée des cocoricos
Est-ce à Murielle Pénicaud
Reprendre les tchacs de moustiques ?
Pas de vie dans l'ombre où le quo
Tidien connaît quelque réplique
À seule fin que l'on s'explique
Sur l'in fine, le statu quo.
Voyez-le, comme on fait relâche
Et comme toujours on rabâche
En octosyllabes pour rien.
Pourrir sur pied dans sa faconde,
S'inventer le dernier terrien
Pour un tiers de nanoseconde...
06:56 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 02 août 2017
Éric Emmanuel Schmitt
Avant même sa parution officielle (le 31 août prochain — je le signale au cas où il y ait pénurie de Moltonel dans votre supermarché ce jour là), le nouveau livre d'Éric Emmanuel Schmitt reçoit le Grand Prix de la Bien-Pensance Sirupeuse ainsi que le Goncourt de la Nullité Stylistique.
15:57 Publié dans Aphorismes (Ex-exabrupto) | Lien permanent | Commentaires (0)