jeudi, 07 juin 2018
7 juin 2018
Il faut le reconnaître, personne ne m'a demandé quand je reprendrai l'écriture de sonnets, ni si les rondels reviendront. Il me faut admettre que je suis seul face à tout ce hasard.
Tricher avec le temps, ce n'est pas possible.
À vieux bourrin, l'or au chanfrein.
Chacun le sait, et pourtant cette mélodie, ces trilles envahissent l'espace, avant le raffut des grues, le vacarme des ouvriers cognant sur le métal, se hélant. C'est la mélodie lourde du temps qui ne passe plus, comme on voit le monde avancer vers sa perte, sa ténèbre.
13:31 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
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