dimanche, 29 juillet 2018
29 juillet 2018
Dans une randonnée comme celle que l'on fait autour de Saint-Laurent-les-Bains, à la lisière de l'Ardèche et de la Lozère, on regrette à chaque minute ou presque de ne connaître presque rien aux papillons, car ce sont eux qui vous accompagnent, virevoltent sans arrêt autour de vous, ou parfois semblent vous guider, vous devancer. Les arbres eux aussi, mais j'en reconnais quelques-uns.
Une fois gagné le chemin de demi-crête, avant de descendre sur la Tour dont la première édification remonte peut-être aux carolingiens mais qui est de pierre, puis de redescendre sur le village, on traverse, à intervalles réguliers, des cascades miniatures, des torrents paisibles (n'est-ce pas là un oxymore ?), le chemin étant, à ces endroits, recouvert d'une énorme dalle de béton, peut-être parce qu'il n'était plus praticable sans cela, mais quel dommage.
Nous nous sommes arrêtés à l'une de ces cascadelles et avons dérangé un joli passereau, le bec fin et l'œil doux, du jaune sous les plumes de la queue ; j'ai eu à peine le temps de l'observer, et ma seule photographie n'est guère éloquente. En reprenant le guide d'identification, je pense que c'était un Phragmite des joncs, mais il faudra demander à plus compétent que moi, car, à 1.200 mètres, j'ai quelques doutes.
22:24 Publié dans Amazone, été arlequin | Lien permanent | Commentaires (0)
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