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mercredi, 03 juin 2020

Quille et resquille

Hier, nous avons disputé la n-ième journée du championnat de Mölkky à trois, et O* mène très largement désormais (81 pts, contre 65 à moi et 47 à C*). Il faut dire que nous nous sommes aperçus que C* jouait beaucoup mieux avec ses lunettes qu'avec les lentilles : cela confirme son idée que le réglage délibéré des lentilles par l'ophthalmo en prévision de la presbytie n'est pas satisfaisante du tout. Mais avant d'avoir un rendez-vous...

Nous avons décidé de clore cette partie du championnat quand le vainqueur aura atteint 100 points et de recommencer avec un autre système moins défavorable aux perdants, et qui permette de maintenir davantage de suspense même si l'un de nous trois gagne plus de matches ; l'idée serait, sur le modèle du Mölkky à deux, d'attribuer davantage de points au deuxième s'il marque plus de 45 points, et d'attribuer des points aussi au troisième. Peut-être devrons-nous, de toute manière, nous résoudre à des manches de cent points.

 

Hier soir, je me suis couché, après avoir lu un chapitre de To the Lighthouse sur la terrasse, avec mon volume des contes de Bechstein et Grimm afin d'y lire le conte du pêcheur et de son épouse (qui est en plattdeutsch,* bonjour la galère !), mais aussi avec l'anthologie Norton, pour y lire les extraits de Characteristics de Carlyle. On n'a bien sûr pas du tout besoin de lire tout ça pour suivre le roman ; c'est seulement que ma folie ne s'arrange pas ! -- Par parenthèse, je ne me rappelle plus du tout quand j'ai lu le roman, peut-être pendant mes années de prépa...

 

Ce matin, il va y avoir en fin de matinée, pour la première fois depuis la mi-mars et la mise en place de l'enseignement distanciel, trois ordinateurs requis par trois visioconférences différentes : C* avec sa classe de première, O* avec son prof de hautbois (à 11 h 30 via l'appel vidéo de Messenger, comme tous les mercredis) et enfin moi en réunion de département. Jusque là, ça s'était mieux goupillé.

 

* J'ai appris, en faisant deux ou trois recherches sur cette langue régionale que je réussis à lire grâce à mes connaissances en allemand et en anglais, qu'il en existait une autre variante dérivée au Brésil, le pomerano, sorte de créole mélangeant portugais et niederdeutsch. J'ai aussi appris que le roman de Günter Grass, Le turbot [Der Butt] était inspiré du conte des frères Grimm.

 

07:44 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

et maintenant il te faut lire Le turbot! :-)

Écrit par : Mylène | jeudi, 11 juin 2020

Les commentaires sont fermés.