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mardi, 23 juin 2020

Once Upon A Time in the West

Ce soir, revu, avec les garçons qui le découvraient, Once Upon A Time in the West. C'est vraiment un film magnifique, et je pense que je pourrai les convaincre à présent de regarder The Good, the Bad and the Ugly. À signaler au chapitre des trous de mémoire en raison d'une jachère de 25 ans depuis le premier visionnage, je n'avais aucun souvenir du personnage de Cheyenne, joué par Jason Robards, qui se trouvait avoir mon âge au moment du tournage, ce qui ne manque pas de me faire remarquer, certainement par aveuglement et illusion sur la tronche que je tire en vérité, qu'il a l'air beaucoup plus âgé que moi.

 

Un simple détour par l'article de la WP anglophone semble montrer que les citations de (voire emprunts directs à) westerns antérieurs sont légion, par exemple à Johnny Guitar, que j'avais adoré enfant et que j'ai trouvé soporifique au possible en le revoyant il y a une dizaine d'années avec A*, ou encore à The Man Who Shot Liberty Valance, que je ne crois pas avoir vu.

 

Il y a bien entendu, mais cela va sans dire, la musique d'Ennio Morricone, mais le son, de manière générale, est primordial : ainsi du bruit de l'hélice dans la première scène. Ce sont les variations extraordinaires sur la perception de ce bruit qui marquent la multiplicité des points de vue : il faudrait montrer ce plan en entier en introduction à tout cours de narratologie sur la polyphonie narrative.

 

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