lundi, 03 août 2020
... aux écrouelles
Levé depuis 4 h 50, j’ai passé une heure sur la terrasse. Ça se rafraîchit, je rentre dans la cuisine.
Pleine lune. Fallait-il que je croie dormir longtemps, après plus d’une heure de sieste hier autour de 15 h 30, moi qui ne dors jamais dans la journée ? Après le cri d’appel de l’Effraie, c’est la Hulotte que j’entends depuis un petit moment. Il y a eu aussi, dans le bois, des appels de chevreuils : hier matin vers onze heures nous en avons vu deux batifoler et se poursuivre, entre la fontaine et le Campot.
Il doit faire très chaud jeudi et vendredi prochains.
Mugissement des bœufs, j’écris.
Hier, nous avons commencé d’apprendre à jouer au mah-jong (avec ma mère – il faut être 4 pour y jouer, je me demande si nous trouverons la bonne variante pour y jouer à 3) et j’ai commencé Quichotte de Rushdie : le livre commence par une note hilarante sur la prononciation du célèbre nom. J’ai aussi appris le nom de la plante qui envahit recouvre le champ voisin : la Lampourde glouteron, dite aussi Lampourde aux écrouelles.
06:24 Publié dans *2020* | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Mais pourquoi diable l'effraie et la hulotte ont-elles droit à une majuscule initiale (d'ailleurs indue) et pas ce pauvre chevreuil ? Cette discrimination m'étonne de votre part !
Écrit par : Didier Goux | lundi, 03 août 2020
Ah, la majuscule vient de la taxonomie. Les ornithologues écrivent toujours le nom de l'espèce en entier, avec majuscule au premier nom commun (ou "tête" du syntagme nominal) : "Effraie des clochers", "Chevêche d'Athéna" etc.
Toutefois, et pour vous donner doublement raison :
1) cela n'est pas vrai en français courant, et surtout pas quand on ne garde qu'un seul mot
2) cela n'est pas vraie de la hulotte, vu que le nom est "Chouette hulotte"
Écrit par : Guillaume Cingal | mardi, 04 août 2020
Merci pour ces renseignements. DU COUP, je me coucherai moins ignorant ce soir…
Écrit par : Didier Goux | mardi, 04 août 2020
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