Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 01 septembre 2020

Reprise aux Afriques

Réveillé à cinq heures du matin – il y avait longtemps.

 

Hier soir, j’ai terminé de lire Zoocities.

Dans la journée j’avais lu plusieurs essais du recueil de Léonora Miano, Habiter la frontière (2009). L’acuité et l’intelligence des textes critiques de l’écrivaine, très en évidence dans les analyses qu’elle publie sur son compte Facebook, y étaient déjà à l’œuvre ; dans une des conférences, elle se fait un carton sur les universitaires français-es, notamment de Normale Sup, et tout ce qu’elle y dit est juste (méconnaissance du terrain et des spécificités, évaluation de la qualité littéraire des textes de la littérature subsaharienne sans comprendre ce qui s’y joue linguistiquement etc.), et résonne très fort avec tout ce qui a fini par me dégoûter de cette mascarade de la recherche consacrée aux « littératures africaines » (concept qu’elle déconstruit fort bien, d’ailleurs). Dans le même article, elle évoque longuement Yémy, dont j’avais beaucoup aimé Suburban blues, lu à sa sortie. Ce qui engage, toujours, avec Léonora Miano, c'est à quel point elle cherche à ouvrir le débat du côté constructif, et même positif.

 

J’ai lu aussi le dernier chapitre, consacré à Three Guineas, et la conclusion de l’essai d’Erin G. Carlston, Thinking Fascism. Sapphic Modernism and Fascist Modernity (1998).

 

Il y a quelques jours, grosse déconvenue en essayant enfin d’acheter en ligne le livre d’Olivette Otele, African Europeans. An Untold History, paru au début du mois d’août : déjà épuisé en France. Je viens de vérifier sur le site de l’éditeur : en fait, il ne doit paraître qu’en octobre. C’est à n’y rien comprendre car j’aurais juré qu’Olivette avait vraiment annoncé la publication sur son compte Twitter.

 

Les commentaires sont fermés.