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dimanche, 02 janvier 2022

02012022

Trois heures passées, et perdues, en famille, à quatre, à faire la queue ce matin pour un test PCR que nous n’aurons pu obtenir. Vers midi, on nous a dit, ainsi qu’aux 200 et quelques derrière nous, que le centre de dépistage – le seul ouvert du département – fermerait à 14 h et ne pourrait nous recevoir. Situation tout à fait ahurissante, et qui n’a pas donné lieu à l’émeute qu’on eût pu craindre. La préfecture fait n’importe quoi, ne maîtrise rien, et tout le monde s’est habitué. Au demeurant ces tests sont devenus une vraie farce. Il faudrait dorénavant s’accommoder des faits et ne pas tester les personnes bénéficiant d’un schéma vaccinal complet et n’ayant pas de symptômes, même quand elles sont « cas contact ». On voit bien que cette cinquième vague, colossale, touche dix fois plus de gens que les précédentes mais en faisant beaucoup moins de victimes – presque tous des non vaccinés d’ailleurs… Pour presque tout le monde, le vaccin protège des formes graves, et d’ailleurs je n’ai aucun symptôme. Protège-t-il du Covid long ? je croise les doigts, pour A* comme pour moi, comme pour C* et O* qui, quoique négatifs a priori, ont bien dû l’attraper.

Finalement ces trois heures étaient, à discuter en famille, en raison du temps doux, plutôt un bon moment. Par contre, cela m’a empêché de corriger plus de cinquante copies.

Ce début d’année continue de façon bien morose. Je poursuis la lecture des poèmes d’Avron Sutzkever en langue française, que C* m’a offerts ce noël, et de l’anthologie exceptionnelle de poésie portugaise, qui m’accompagne depuis mon anniversaire (là aussi, merci à C*). Pour Sutzkever je crois que je préfère les poèmes des années 30-40 (il y en a d'extraordinaires) à ceux de la maturité, que je peine à comprendre, peut-être. Commencé d’écrire aussi, en griffonnant, un cycle de poèmes qui s’appuie sur le fait que le nombre 2022 est un nombre de Harshad (ou de Niven). Je les publierai dans MuMM, en leur souhaitant meilleure fortune qu’aux Esquintils.

 

***

 

Hier soir, nous avons regardé Les Traducteurs, film très honnête, un peu monté comme une série mais plutôt malin. Ce soir, The Pink Panther, d’une très grande mollesse, à l’exception des deux dernières scènes : que de longueurs et de bavardages… Je n’en avais guère de souvenir, en fait.

J’ai programmé l’envoi de plusieurs mails pour demain matin, sachant que je dois m’isoler et vais donc tout faire en télétravail, ce qui est un beau bazar. Il faut bien prévenir les collègues. Et j’aurai bien des dossiers de mobilité internationale à vérifier et signer demain, outre les épreuves de la traduction et les 150 copies encore en plan.

 

23:35 Publié dans 2022 | Lien permanent | Commentaires (0)