mardi, 07 juin 2005
Escargot
Midi.
Ce matin, un escargot dévalant la rue Ronsard.
Dévaler, c'est beaucoup dire.
Au retour de l'école, après un quart d'heure, il avait avancé de deux mètres, peut-être.
Trois aigrettes sur un banc, vues du pont Mirabeau (au-dessous duquel coule la Loire).
En écoute: "La Ladra di Cuori" de Rabih Abou-Khalil.
16:55 Publié dans Moments de Tours | Lien permanent | Commentaires (0)
Où Virginia mime Gertrude???
"Rose is coming?" she repeated.
"I told you," said Maggie. "I said to you, Rose is coming to luncheon on Friday. It is Friday. And Rose is coming to luncheon. Any minute now," she said.
[...] "It is Friday, and Rose is coming to luncheon," Sara repeated.
V. Woolf. The Years (1937). Hogarth Press, 1972, p. 176.
A quoi je serais tenté d'ajouter, toujours dans la perspective d'une lecture de Gertrude Stein: "All talk would be nonsense, I suppose, if it were written down," she said, stirring her coffee" (p. 184).
13:05 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (1)
Rues
"They lived in Hyams Place, over the river - Hyams Place, that little crescent of old houses with the name carved in the middle which she used to pass so often when she lived down here. She used to ask herself in those far-off days Who was Hyam? But she had never solved the question to her satisfaction. She walked on, across the river."
Virginia Woolf. The Years (1937). Hogarth Press, 1972, p. 174.
A Talence, nous vivions rue Frédéric-Sévène; à Beauvais, rue Jean-Baptiste Baillière. Nous avons fini par savoir qui était le second. Le premier, jamais, même en écrivant à la mairie.
A Tours, dans le quartier des poètes, peu de chance de ne pas connaître (encore que je ne parierais pas sur les voisins).
En écoute: Rabih Abou-Khalil. "Serenade to a Mule" (Il Sospiro, 2002).
12:55 Publié dans Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (0)