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mercredi, 08 juin 2005

Balzac

Le pâté de maisons qui se trouve derrière chez nous est géré par l'O.P.A.C. et doit dater de cinq ans au plus. ce sont de petites maisons formant un ensemble architectural pas époustouflant, mais nettement supérieur, surtout pour ceux qui y vivent (je pense), aux grandes barres et aux tours des années 70.

Notre fils y fait souvent du vélo.

Il s'y trouve le bâtiment de l'Entraide Ouvrière, où a eu lieu la fête de Carnaval de l'école maternelle, en mars.

Les rues de cet ensemble portent toutes des noms de personnages balzaciens.

Publier "plus tard"

Il est huit heures et demie. Dans mon bureau de l'université, j'écris ces notes, fixant des instants, mais en repoussant la publication.

Le module qui permet de programmer la publication d'une note déjà écrite à une date et un horaire ultérieurs est une belle invention!

Enfin grand soleil

Enfin grand soleil sur Sainte-Radegonde.
Sur Tours. Sur toute la ville.

Le linge étendu sur le balcon sèche, au chaud du ciment.

Deux heures de l'après-midi. Un mercredi qui passe. Ce matin, la réunion avec le Doyen de notre U.F.R. au sujet des revendications du Département d'Anglais a permis de faire le point. Trop long à expliquer, trop technique et ennuyeux aussi.

Nous nous dirigeons vers la grève de la deuxième session d'examens.

ZOO

Regardé hier soir ZOO: A Zed and Two Noughts de Peter Greenaway, à la fois (malgré mon goût pour les recherches du cinéaste) trop fouillis et trop explicite dans ses liens symboliques. De très belles choses, mais un sentiment d'éparpillement.

L'un des dialogues du film suggère qu'il n'y a pas de nom d'animal commençant par la lettre X, et que la lettre Z a été inventée pour le zèbre. Le zèbre fait l'objet de nombreuses scènes et de nombreux discours, dans le film. Et, ce matin, se réveillant (lui aussi) aux aurores (vers 6 heures 30), mon fils a entonné, de l'autre côté de la paroi nous séparant de lui, et comme entame à son récital, la chanson du zèbre, qu'il a dû retrouver au fond de sa mémoire. Cette chanson, tirée de l'Alphabet pop, le faisait, plus jeune, rire aux larmes. Il l'avait découverte en mars 2004, lors de la visite d'A***, ami très cher et qui, coïncidence supplémentaire, fut sans doute, hier dans l'après-midi, le premier de mes lecteurs.

Toutefois, A*** n'a pas laissé de commentaire sur le blog, mais m'a posé une question relative à Gertrude Stein, par courrier électronique.

Où, de Greenaway, l'on en revient à Gertrude.

Sommeil

Ce matin, je suis "tombé du lit", comme on dit.
Pourquoi, alors que je me sens fourbu et courbatu, plus fatigué que jamais depuis les féroces coups de collier d'avril-mai?
La lumière faible du jour à travers les volets métalliques? Un légère sensation de froid, au retour de nuits fraîches? Soucis?

Toujours est-il qu'à cinq heures, j'étais réveillé. Entendu le vélomoteur qui passe sur le coup de cinq heures et demie, et les badadias hurlantes, qui ont coutume de vociférer, vers six heures vingt, sur le chemin qui les mène au bus 8 (dans lequel, souventes fois, je les ai côtoyées).

La dernière virée professionnelle, à Paris de jeudi à samedi, et qui mériterait à elle seule un récit, m'a passablement achevé.
(Mon style se convulse.)

Tanneurs

Le site principal de l'Université François-Rabelais est l'un des rares, en France, à ne pas être relégué à trois kilomètres (voire plus) du centre ville. J'écris de mon bureau, qui donne sous la passerelle reliant le premier étage à la rue des Tanneurs. Le bâtiment est sis entre la rue des Tanneurs et les bords de Loire.

Nos collègues parisiens (fort nombreux) apprécient de pouvoir venir à pied de la gare à la faculté, un petit quart d'heure tout au plus, en traversant le centre ville du sud au nord.

C'est le premier mercredi matin que je peux travailler à la faculté, dans la mesure où, tout au long de l'anée universitaire, ma compagne travaillait à son lycée et je devais garder mon fils. Ces mercredi matin sont d'ailleurs d'excellents moments, où nous nous retrouvions "entre hommes": jeux, lectures, promenades au Jardin botanique ou en ville.

La dernière promenade en date, il y a deux semaines, était aux fins d'acheter le cadeau de fête des mères.

Attitré

Touraine sereine. Touraine surterraine. Touraine pérenne.

Le mot Touraine est si beau.
Il offre au rêve, aux pulsations de la surprise.