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lundi, 18 juillet 2005

Le point après 42 jours

Je navigue un peu sur la Toile. J'ai enfin dormi convenablement ces deux dernières nuits. J'écris peu. J'écoute quelques disques. Je suis censé travailler encore et encore, mais le ressort est cassé. Cela fit trop.

Hier, c'était l'anniversaire de mon grand-père maternel, quatre-vingts ans qu'il ne porte pas mal.

Je m'aperçois que mon carnet de toile n'est pas le seul à s'étioler en ces temps estivaux: où sont Simon ou Jacques, par exemple... et surtout, où sont leurs lecteurs? Ont délaissé la place, ou sont modérés par l'absence de l'auteur?

Je dis que je ne travaille plus, ce qui semble normal si l'on s'en tient au sens habituel de "vacances". Pourtant, je réponds encore à une demi-douzaine d'e-mails professionnels chaque jour.

Commentaires

Une fois n'est pas coutume, je vais être critique à ton égard ! Je ne suis pas très fan de ton "multi-journal" - pour le moment. Je conçois tout à fait que tu sois un papa heureux et content, c'est très bien, mais franchement, les boutons de varicelle de ton fils, c'est pas ma tasse de thé ! Alors que tu as tant d'autres sujets à traiter et que tu le fais si bien (allons, un peu de sirop pour faire passer la pilule !!!)

Écrit par : fuligineuse | mardi, 19 juillet 2005

La publication a posteriori du Multijournal permet de compliquer encore la hiérarchie des notes dans ce blog (cela dit, je vais bientôt tout refondre sous diverses catégories); elle permet aussi d'isoler le journal intime en l'affranchissant du quotidien simultané. Je trouve cela assez amusant.

Je crois me rappeler que le Multijournal devient moins trivial dans les jours qui suivent ceux qui t'ont déplu. La publication de l'entrée du 14/20 décembre 2005 est programmée pour ce jour, à cinq heures cinq.

Je prends note de tes réserves, mais je poursuis la publication, au moins un temps.

Écrit par : Guillaume | mardi, 19 juillet 2005

Tu nous avais en effet caché ce côté papa gâteux (quoi qu'il me semble me rappeler d'une comparaison sausurienne... mais bon). Attention, trop de fierté mène à trop d'indulgence, trop d'indulgence mène au côté sombre (etc).

La technique du multijournal est intéressante, tresse à trois brins.
Dans le gensre, je crois que ce que je préfère, c'est la mise en ordre finale effectuée par Claude Mauriac, mais elle nécessite de vivre longtemps...

Écrit par : VS | mardi, 19 juillet 2005

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