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jeudi, 21 juillet 2005

Près du chemin de Ménaoupède

La poix épaisse et cotonneuse du brouillard nous préserve, ce matin, de chaleurs trop vives et trop précoces. J’aimerais écrire une ode à la vigne vierge, clairsemée cette année, et dont les feuilles, rouges près du toit, vertes près du sol, composent une toile chatoyante, douce. Je voudrais prendre moins de temps pour l’écriture, et j’aimerais que ma vie ne soit qu’écriture ; je voudrais avoir plus de temps pour lire, et je serais si content de pouvoir voyager, dériver — réinventer, sur mon chemin, les caresses des corps et la chaleur des étreintes. L’épuisant désir de ces choses, s’il n’est pas épuisant, se pose là, en triste insigne sire.

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