jeudi, 28 juillet 2005
Herbe de l'oublie
Mieux
mieux même
mieux même encore
Mieux que le déroulement du ruban en immortelle débandade
J'ai mes oiseaux
dans une cage à tous les vents
Toujours ils restent dans la cage
une vie passe en sarabande
Touché
coulé
un peu de vie s'espace autant que ta lèvre
veuille s'abreuver à la mienne
Un cadavre nous accompagne
mais il est plaisant de le voir
baguenauder dans les fossés
Son ombre jamais ne s'allonge
et il a le nez débusqué
par nos regrets
nos escapades
Et nos émeutes dans la joie
11:15 Publié dans Ecrit(o)ures, Jazeur méridional | Lien permanent | Commentaires (0)
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