dimanche, 14 août 2005
Psychanalyse
Après les mésaventures que j'eus, ces derniers temps, avec les fenêtres de commentaires de H&F, je n'ose plus écrire dans les carnétoiles amis... J'aurais pourtant aimé laisser un commentaire sur le blog de Jacques Layani, qui m'a donné longuement à réfléchir, avec, en particulier cette citation de Roger Vailland: "La psychanalyse ne m’intéresse pas. Je vois très clair en moi".
Et si, pourtant, la psychanalyse (ou: une certaine psychanalyse) n'était pas surtout le moyen, pour ceux qui voient clair en eux, de désapprendre, de se défaire de leurs illusions, ultime degré de l'élucidation?
10:50 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles, Words Words Words | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
« se défaire d' une illusion » certainement mais pour trouver quoi ? eh bien l’inconscient !
et plus précisément quelque chose comme : on ne sait pas ce qu'on dit mais on le dit, et ce n'est pas écrit ailleurs ce qu'on ne sait pas ce qu'on dit.
Alors le travail psychanalytique, je m'en fait cette idée : « je vais tenter de redire autrement ce que j'ai dit sans savoir ce que je disais ... ». Et je vais m'approcher de quelque chose à travers cette démarche infiniment soupçonneuse, de redites et de soupçon sur les redites, en éprouvant jusqu'au trognon que "ce n'est pas ça", et même si on pousse un peu, que "ça ne peut jamais être ça"... Et quand on en est arrivé là je crois qu'on a fini (le travail de désillusion).
Quant à l'élucidation ça concerne celui qui n'a pas besoin du langage. Dieu bien sûr.
Écrit par : stephen | dimanche, 14 août 2005
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