dimanche, 21 août 2005
Chaudron de Chardin
Ce chaudron vivace qui ne
Pourrait en rien être miroir
A ce visage, je m'efface,
A la lame du couteau noir
Donnant ce sein fuligineux
Et poivrier du temps qui passe.
05:55 Publié dans BoozArtz, Ecrit(o)ures, Flèche inversée vers les carnétoiles | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Très joli sixain, Guillaume, bravo et merci. J'admire particulièrement l'audace de la rime "qui ne/fuligineux"...
Écrit par : fuligineuse | dimanche, 21 août 2005
Ah, tu n'as peut-être pas vu qu'il y avait aussi l'adjectif fuligineux dans une récente citation de Brasillach...
Écrit par : Guillaume Cingal | jeudi, 25 août 2005
Chez toi ? J'ai dû le survoler. Il faut dire que Brasillach c'est pas trop ma tasse de thé.
Écrit par : fuligineuse | jeudi, 25 août 2005
En fait, je n'ai pas lu Brasillach depuis mes quinze ans, mais j'avais aimé deux de ses romans. La citation est là:
http://tourainesereine.hautetfort.com/archive/2005/08/12/andre-chenier-et-robert-brasillach.html
Écrit par : Guillaume | vendredi, 26 août 2005
Les commentaires sont fermés.