mardi, 06 septembre 2005
6 septembre, cinq heures
L’écran de mon nouveau portable luit comme un miroir de bordel. C’était le bordel dans le bureau; pendant que le chauffagiste travaillait à l’entretien du chauffe-eau, j’ai fait du rangement. Ça chauffe dans la chambre aux corbeaux, où s’entassent plusieurs documents devant servir à l’écriture de notes. N’ôte pas tes yeux de et écran. L’écran me renvoie mon image assombrie.
18:47 Publié dans Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
"Luire comme un miroir de bordel"... J'ignorais cette particularité? Je comprends mieux mon aversion pour les miroirs ternis.
Écrit par : Vrai Parisien | mardi, 06 septembre 2005
Eh bien Guillaume, on se lâche ?
Je m'interroge aussi sur l'injonction "n'ôte pas tes yeux de cet écran". A qui s'adresse-t-elle ? A l'auteur se parlant à lui-même, pour s'encourager à ne pas se laisser distraire par les péripéties domestiques et autres diversions ? Ou au lecteur de passage ?
Écrit par : fuligineuse | mercredi, 07 septembre 2005
Les commentaires sont fermés.