mercredi, 14 septembre 2005
Amiel et son journal
Que Philippe Lejeune et son site Autopacte soient remerciés de me permettre le copier-coller ci-dessous, qui démontre qu'il y a cent-cinquante-trois ans, pas un jour de moins, Henri-Frédéric Amiel s'interrogeait comme je ne cesse de le faire:
14 septembre 1852
Je viens de feuilleter le cahier précédent de ce journal. L'ensemble m'a ennuyé. Ce parlage égotiste m'a paru efféminé, fastidieux, amollissant : il m'a pris trop de temps et de place. Puis il y a aussi trop de faits insignifiants. Cette vie virtuelle, ineffective, rentrée pour ainsi dire, m'a semblé dériver de la faiblesse, et prêter un oreiller à ma paresse d'action.
16:00 Publié dans Célébrations improbables, Flèche inversée vers les carnétoiles, Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Il a vraiment écrit "virtuelle" ? C'est époustouflant !
Écrit par : fuligineuse | mercredi, 14 septembre 2005
Je ne fais que citer le site Autopacte, mais je pense que l'on peut faire confiance à Philippe Lejeune.
Écrit par : G | mercredi, 14 septembre 2005
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