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mercredi, 28 septembre 2005

Gueule tapée

Le varan venait de tomber du toit. Une averse répond à la plainte du soleil. Ces jours-ci, rien ne va, disais-tu de ta voix également plaintive, et je ne pouvais plus souffrir ce chant désespéré. Comme un souffle de vent, le varan se glissa dans la maison si vaste, où le bonheur était, à tout jamais, perdu. La vague emporta nos souvenirs. Tu vois que ce n’est pas si terrible…

Commentaires

Ignorant ce qu'est un varan, je recourus à mon cher TLF, qui me livra "Grand reptile saurien de la famille des Varanidés (sous-ordre des Lacertiens) comprenant une trentaine d'espèces". Comment était-il tombé du toit, ou plutôt que faisait-il sur le toit ?

Et de plus, comment se fait-il que tu as célébré le 111, le 112, le 113... puis le 115 sans passer par le 114 ? Hein ??? Ah quelquefois, je suis bien perplexe...

Écrit par : fuligineuse | mercredi, 28 septembre 2005

"Rien n'est terrible", répondis-tu. Il fallait que le soir tombât, il le fit. Je pris ton menton dans ma main gauche. Toujours la main gauche, enfin, je ne sais pas pourquoi, puisque je suis ambidextre. Je regardai tes yeux, ils disaient cette parole d'outre-monde dans le flambant du crépuscule. Je ne pus articuler une syllabe.

(Pardon Guillaume d'avoir été indiscret, j'ai enchaîné sur ton texte, dans une écriture quasi automatique).

Écrit par : Jacques Layani | mercredi, 28 septembre 2005

Je plongeai dans l'ombre du vestibule. Les yeux flamboyants du varan qui me suivaient du regard. Le bruit du vent dans les branches de sassafras.

(Pourquoi indiscret, Jacques ? Ce blog n'est-il pas un espace public ?)

N'empêche, pour le 114, j'aimerais bien savoir.

Écrit par : fuligineuse | mercredi, 28 septembre 2005

J'ai parlé d'indiscrétion parce que tu n'attendais peut-être pas, en guise de commentaire, que l'on poursuive ainsi, sur tes traces, ce texte qui, je suppose, représente pour toi quelque chose de personnel. Mais ça m'est venu comme ça, immédiatement, et j'ai voulu conserver la spontanéité de ma réponse.

Écrit par : Jacques Layani | jeudi, 29 septembre 2005

Tout est personnel, et rien ne l'est. "Rien de commun", c'est la devise, je crois, des éditions José Corti. J'ajouterais volontiers: "... en ceste communauté".

Écrit par : Guillaume | jeudi, 29 septembre 2005

Guillaume, je suis persévérante et même obstinée... alors
OU EST PASSE LE 114 ???

Écrit par : fuligineuse | jeudi, 29 septembre 2005

J'ai publié ce matin une note qui paraîtra ce soir, et qui te délivrera de ton obsession.

(En écoute, assez ironiquement: "A quoi sert le passé?" de Gérard Manset)

Écrit par : Guillaume Cingal, le grand guérisseur | jeudi, 29 septembre 2005

"Où vont les rêves", ça va aussi ?
A' écouter : http://www.amazon.fr/O%C3%B9-vont-r%C3%AAves-Michel-Jonasz/dp/B0000789VZ.

Écrit par : deedee | samedi, 05 mai 2007

En écoute le précédent.
Internet café. Un africain, un pied noir, parle au téléphone avec sa belle : "Did you dream about me last night ?"
My GOD.

Écrit par : eedeed | samedi, 05 mai 2007

Ah, là, chère Patricia, vous en exhumez de belles !

Écrit par : Guillaume Cingal | dimanche, 06 mai 2007

Les commentaires sont fermés.