lundi, 31 octobre 2005
Halo, oui
Deux étudiantes, ce matin en cours de grammaire, grimées, maquillées et cheveux teints.
Plus tôt, une dame d'allure tout à fait respectable manque de me faire tomber, pilotant fièrement sa bicyclette sur le trottoir. Il ne se passe pas de journée sans que l'on voie des vélos empiéter sur l'espace pourtant réduit des piétons. Il paraît que les cyclistes ont beaucoup à se plaindre des automobilistes; les piétons, eux, doivent s'écraser, je suppose.
Hier soir, j'ai bien avancé le texte de ma communication sur Travelling with Djinns. Je ne tousse plus beaucoup. J'ai achevé la lecture de L'Amant bilingue, livre fou et fort de Juan Marsé. Ce matin, entre 7 h 30 et 9 h, dans mon bureau rue des Tanneurs, j'ai préparé les documents pour le cours sur l'humour britannique de lundi prochain. Où il sera question de limericks.
Un halo de ferveur laborieuse accompagne mes pas. Je réinvente la roue.
10:45 Publié dans Lect(o)ures, Moments de Tours, WAW | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Ce que je vous envie, c'est le temps de ta lecture.
Je possède un très beau béret orange, agrémenté de touffes de poils noirs représentant des araignées, courant sur des toiles brodées (world wild web).
Il possède à mes yeux le charme des fruits éphémères, les coings, les citrouilles, les chataignes. J'aime l'automne.
Mais il fait si beau et si doux que je ne l'ai pas sorti, je suis restée en blanc.
(Et vous ne serez pas surpris d'apprendre que j'ai un tout petit peu trop bu. (A votre avis, faut-il un smiley? Aurait-il ajouté à la légèreté (ou à la lourdeur) de la phrase?))
Écrit par : VS | lundi, 31 octobre 2005
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