mercredi, 23 novembre 2005
Commentaires
De trop nombreux auteurs de carnétoiles bloquent les commentaires trois jours après publication; souvent, c'est involontaire, car il s'agit là de la fonction par défaut sur H&F. Le plus ennuyeux, ce sont les sites qui, comme celui de Nino, ne sont pas renouvelés tous les trois jours - c'est le moins que l'on puisse dire. Comment laisser une trace ou lancer un débat, à moins d'écrire un courrier électronique privé à l'auteur, ce qui n'est pas le principe des blogs, si je ne m'abuse?
Un autre exemple serait le blog du pseudonyme Bertrand de Born, dont les textes n'ont pas grand chose à voir avec son célèbre inspirateur troubadour. (Le plus choquant est peut-être que le névropathe hard-rockeux soit en passe de supplanter le vrai poète dans les premières pages de réponse de Google.) Il y a quelque chose de totalitaire à refuser ainsi les commentaires ou le dialogue: pourquoi, dans ce cas, créer un carnet de toile plutôt qu'une page personnelle à l'ancienne?
Sans aller jusqu'à réclamer, que sais-je, des colonnes plus larges ou des bannières originales, comme certains obsédés que la morale réprouve, n'est-il possible de demander de nos petits camarades qu'ils jouent le jeu...? Une note "morte" au bout de trois jours, c'est regrettable.
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En écoute: "Les vases bleues" (Gérard Manset).
17:15 Publié dans Flèche inversée vers les carnétoiles | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Il y en a d'autres qui interdisent les commentaires et qui contraignent à une réponse privée comme Stalker, ce qui transforme le blogue en une sorte de site sans interactivité. J'ai un tel site et cela ne dérange personne que les commentaires ne soient pas possibles puisque c'est la règle de tous les sites en HTML et sans PHP+ My SQL. D'autres blougues autorisent à tout jamais les commentaires, même après la mort des interlocuteurs. Entre les deux, je crois qu'il y a une position raisonnable : un délai de trois mois (comme pour les publications de presse) serait raisonnable (c'est d'ailleurs la jurisprudence pour Internet), mais H&F ne laisse que le choix entre un mois et toujours. J'ai choisi pour ma part un mois. Il ne s'agit pas d'interdire les nouvelles interventions après un mois, mais de pouvoir être vraiment responsable des pages pour lesquelles on peut être cité en justice. On est aussi éditeur des commentaires que l'on autorise. Je me suis fixé une règle de conduite, si on me demande un droit de réponse après un mois je l'accorderai en ouvrant une nouvelle note que je présenterai dans le contexte (mon adresse figure d'ailleurs sur mon blougue pour cela). Mais ouvrir les commentaires pour l'éternité, c'est de la folie ! Et les gens qui recommandent cela au nom de la liberté d'expression sont des irresponsables qui ignorent tout des lieux et des conditions.
Écrit par : Dominique | mercredi, 23 novembre 2005
Je persiste à préférer l'ouverture "illimitée" dans le temps, car elle offre une tribune aux internautes qui s'égarent sur d'anciennes pages par le biais d'un moteur de recherche; ainsi resurgissent aussi sur la page d'accueil, grâce au module "commentaires récents" des notes oubliées même de leur auteur. Voilà ce que j'aime dans ce choix. Mais vos raisons sont excellentes, et le délai de trois mois me paraît très généreux...
Écrit par : Guillaume | mercredi, 23 novembre 2005
Moi je suis d'accord avec Guillaume, et, lisant tous les jours les commentaires de mon blog, je n'ai pas à préparer mon passage au tribunal ! L'éternité a aussi ses limites dans la fermeture du blog, et je n'ai pas entendu parler de blogs dont l'auteur est mort et qui tournent encore, ni ne connais de maccabée en procès à causes des commentaires diffusés sur son blog de façon posthume. Je garde le total contrôle de mes commentaires, moi.
Écrit par : Simon | mercredi, 23 novembre 2005
Ouvrir les commentaires n'est pas une obligation, c'est simplement une responsabilité que l'on prend et que l'on doit assumer. Si je ferme demain les commentaires sur mon blogue, celui-ci ressemblera alors à mon site en HTML qui n'accepte aucun commentaire puisque le formulaire de réponse n'y figure pas. On peut très bien écrire sans commentaires avec des pages Web, ou bien écrire seulement en attendant des commentaires (comme sur les forums Web, Usenet et les listes de diffusion). Les blougues ne sont pas une norme d'écriture unique : cela se situe entre le site personnel et le forum (et l'auteur ou le responsable peut modérer comme il veut, parfois même en supprimant son blougue ou en publiant juste a posteriori les réponses qu'il estime bonnes et pertinentes).
Écrit par : Dominique | mercredi, 23 novembre 2005
Ouvrir mon blog à vos commentaires était la première des choses que je souhaitait mais effectivement le processus m'a échappé et je ne me rappelle plus ou appuyer pour retrouver la fonction....Donc si quelqu'un peut m'aiguiller, je suis preneur...
par avance merci
Écrit par : bertrand de born | jeudi, 12 janvier 2006
Les commentaires sont fermés.