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samedi, 24 décembre 2005

Autour des lauzes

L’arbre usé zigzaguait, élancé, seul ; dans le vent, la bourrasque, autour de nos pierres tombales, seul un murmure se détend ; les mots zèbrent l’espace, tels des coups de fouet.

Menu fretin : l’aquarium a sa raison d’être.

Nous dansions, aimables, frénétiques, rougeauds et ivres de bon vin, faciles entre nous, au pas gracieux et mesuré, nous dansions de tous nos sourires.

C’était un rêve : ne l’éveillez pas.

Danse des asphodèles – où que nous nous trouvions leur chair verte et vénéneuse, leur suc adorable et nimbé de ces coutures d’autrefois. Le dé en est jeté, à la face du monde.

Sur ton ardoise, enfin, le tic-tac de l’horloge.

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