lundi, 30 janvier 2006
Tridentition de Neptune
Aboli bibelot, dynamite asonore,
Je dors la nuit en oubliant mon râtelier
Dans un verre glacé. Balayant l'atelier,
Tu mettrais l'univers entier, qui déshonore
Une étoile oubliée au fond de ton cellier.
Ici se pâmeraient de goulus frugivores
Et de galants amants nullement spordivores
(Divorcés de leur temps, si Serre-Chevalier
N'a, pour eux, point d'attraits, non plus que La Mongie).
Voici, dans le cellier, le feu d'une bougie
Qui, éclairant le ciel-de-lit, se désarçonne
À n'avoir, du coussin, vu les bûchers ardents,
Comme, en mon cauchemar, coiffée à la garçonne,
L'ange tend un filet où se prennent mes dents.
21:21 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Très plaisant. Chouette titre. Amusante chute. Pas de rimes en "art" pour rohart. Dommage.
Écrit par : Livy | mardi, 31 janvier 2006
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