vendredi, 14 avril 2006
Le blocage se poursuit aux Tanneurs
Une poignée de hors-la-loi, se réclamant d'assemblées générales où règnent la terreur et le mensonge, font la loi. L'écrasante majorité des étudiants veut reprendre les cours, et même n'aurait pas voulu qu'ils soient interrompus. Ceux d'entre eux qui se risquent à aller aux A.G. se voient traités de "bouses", de "moutons" et de "fachos" dès qu'ils essaient de prendre la parole.
Les barbares sont là. Ils sabotent l'université. L'avenir des étudiants est sévèrement compromis, notamment parce que nos universités partenaires, grâce auxquelles les étudiants peuvent aller étudier un semestre ou une année à l'étranger, sont en train de dénoncer nos contrats d'échange.
Plutôt que d'aller lutter vraiment contre le grand capital (ce serait trop dangereux), quelques antimondialistes bornés bousillent l'un des derniers lieux où ne règne pas le mercantilisme. Ils en sont fiers.
08:50 Publié dans WAW | Lien permanent | Commentaires (11)
Commentaires
C'est fou cette histoire. J'entends dire les mêmes choses dans d'autres fac françaises. Je ne vois pas pas en quoi empêcher les étudiants de travailler apporte quelque chose (either I'm thick or I missed something) et les examens commencent le mois prochain je crois. Faire intervenir les forces de l'ordre dans ce cas ça fait trop anti-CPE?
Écrit par : Livy | vendredi, 14 avril 2006
Euh, je voulais dire pro-CPE (lapsus?)
Écrit par : Margaret Thatcher | vendredi, 14 avril 2006
De tout coeur avec toi mon frêre ! Mon gamin qui pourtant n'apréciait guère le CPE m'a fait part des abus de pouvoir des minorités agissantes dans son lycée où ce n'était guère mieux que dans les facs. Devoir faire le mur pour aller en cours par exemple ! Ou constater que dans les "votes", tous ceux qui n'ont pu partriciper sont comptés comme "pour lke blocage" !!! Un déni démocratique absolu ! Salut et Fraternité.
Écrit par : samuel | vendredi, 14 avril 2006
j'ai défendu le maintien du rapport de force face au gouvernement car c'était une configuration essentielle pour obtenir la victoire. à tours, ce rapport de force est passé par le blocage et on peut dire qu'il a malgré tout été un franc succès, quand on voit les milliers de'étudiants qui ont pu ainsi prendre part active à la mobilisation.
on peut regretter cette situation en ce qui concerne les cours. moi je regrettais l'initiative malheureuse du gouvernement. parfois faut-il savoir se lever et exprimer un désaccord...
tout comme j'ai pu regretter les manoeuvres pathétiques de certains directeurs d'ufr qui ont préféré risquer l'occupation de leur fac, car ils avaient décidé de ne pas appliquer les voeux du conseil d'administration de l'université : suspendre les cours les jours de grande mobilisation.
pour autant, il faut savoir finir un mouvement et je considère le maintien du blocage comme peu amène à rebooster une dynamique perdue et plutot enclun à décrédibiliser ce qui fut depuis le début un mouvement "exemplaire"
Écrit par : Ludo | vendredi, 14 avril 2006
"Décrédibiliser" le mouvement, c'est le moins que l'on puisse dire. Quand les étudiants hostiles au blocage qui essaient d'exprimer leur point de vue se font automatiquement traiter de "bouses" et de "fachos", et quand le vote inclut des non-étudiants avec exclusion de certains étudiants... on peut dire qu'un mouvement qui se prétend démocratique n'est pas crédible.
La semaine qui vient de s'écouler a achevé de montrer le vrai visage des bloqueurs, petits terroristes dont la seule volonté était de saccager l'université. Alors, essayer de faire porter le chapeau aux directeurs de composante, c'est une honte ! Un bloqueur qui distribuait des tracts hier a expliqué que, depuis le début, le but du mouvement était de "bousiller cette société de merde". Ce qui est sûr, c'est que l'université en a pris un coup derrière la tête. Bravo, messieurs les bloqueurs, de favoriser ceux qui veulent installer des concours d'entrée aux universités et livrer l'enseignement supérieur aux PDG...!
Merci quand même de votre témoignage... éclairant !!!
Écrit par : Guillaume | vendredi, 14 avril 2006
C'est une histoire incroyable et vosu n'etes pas la seule fac concernée
Écrit par : isa | mardi, 18 avril 2006
il est clair que ce blocage a pris des proportions énormes, et ça devient du délire. Je peux dire, en ayant été présente aux differentes AG, qu'on se fait vite fait traiter de fachos ou de moutons ou membre de l'Uni, c'est très drôle d'entendre ça. Mais c'est rageant de voir que ces etudiants arrivent à "faire la loi" et j'espère de tout coeur qu'on va reprendre normalement le 2 mai.
Écrit par : lea girl | vendredi, 21 avril 2006
Je pense que dans une démocratie il faut savoir contester mais il faut savoir aussi cesser la contestation.
Une contestation perpétuelle n'aurait plus aucun sens !
Ces étudiants minoritaires sont des agitateurs et comme tu dis, c'est plus facile de mettre le bordel dans les universités que de vraiment combattre le grand capital.
Je vois que tu tiens la forme Guillaume et j'en suis content.
A bientôt.
Écrit par : steph | dimanche, 23 avril 2006
Une poignée de hors-la loi... oignez vilain il vous poindra (hi hi !)
Écrit par : Le Charpentier | lundi, 01 mai 2006
Hé William ! Tu as vu ça ? http://www.alexa.com/browse?&CategoryID=278231, tu es vraiment partout !
Écrit par : Simon | vendredi, 19 mai 2006
Où êtes-vous passés ? un nouveau blog ? Trop de travail, sans doute... J'espère vous relire bientôt.
Écrit par : Claudine | dimanche, 21 mai 2006
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