mercredi, 20 septembre 2006
Sur quatre vues du parc Güell
... toujours en ekphrasîs ...
Ce n'est pas une maïolique
Qui éclate comme un soleil,
Et ma mémoire, mosaïque
Etonnée, n'a pas son pareil.
*
Marchons vers l'arche de verdure
Où le temps s'arrête, pierreux,
Comme le bloc de roche dure
À vos sourires bienheureux.
**
Imaginaires coquillages
Dont seuls mes songes seraient rois,
Vous paraissez, dans le sillage
De mes souvenirs bavarois.
***
Colonne folle jusqu'au dôme
En croix, où le pigeon ramier
Roucoule - au prieuré Saint-Cosme
Il n'y a pas de tel damier !
... d'images tinouesques ...
09:55 Publié dans Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie
Commentaires
Ah ah, " les images tinouesques ", ça fait ubuesque, tu ne trouves pas ? Ceci dit, j'aime beaucoup l'expression.
Écrit par : tinou | jeudi, 21 septembre 2006
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