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vendredi, 06 octobre 2006

Verdures d'aurore

Il fait froid ce matin dans le bureau. Cette période de l'année où on ne lance pas encore le chauffage parce qu'il ferait tout de suite trop chaud mais où l'impression ressentie, à certains moments de la journée, rappelle ces moments de l'hiver ou de l'automne avancé où l'on ouvre la porte de métal vert pour tourner, vers la droite, le curseur de la chaudière. Face à moi, accrochée à la poignée de la porte coulissante qui sépare cette pièce de la bibliothèque, et suspendue sur un cintre vert, la chemisette noire à fins carreaux blancs que j'enfilerai tout à l'heure avant de descendre engloutir mon petit déjeuner. Plusieurs des livres dont je distingue, dans la pénombre de l'autre côté de ces battants ouverts, les formes et les figures, ont des couvertures blanches ou orangées, une couleur ue les éditeurs des pays anglophones affectionnent particulièrement. Je n'arrive pas à m'habituer à ce clavier, multiplie les coquilles. J'espère qu'en me levant bien avant à l'aurore (à six heures moins le quart, et j'étais réveillé depuis belle lurette), je n'ai pas dérangé mes parents, qui sont arrivés hier et couchent à la chambre d'amis. Je vois danser au loin les lettres vert clair : Leaves of the  Banyan Tree. D'un vert plus soutenu, sur fond brun : Albert Wendt.

Commentaires

Ils couchent "à la chambre d'amis" ? est-ce bien correct ? ils coucheraient au sous-sol, que ça ne me gênerait pas, mais "à la chambre d'amis", ça me pique le lobe : pourquoi ?

Écrit par : MouetteAndSea | mardi, 10 octobre 2006

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