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vendredi, 31 août 2007

Ces merveilleux fous volants...

Rue Lilienthal. Ingénieur allemand 1848-1896.

Voici ce que proclame sobrement la plaque de la ruelle. Sans plus de précisions, comme il est d'usage.

Le quartier de Joué-lès-Tours où nous étions invités à déjeuner hier doit sans doute être connu, des édiles et des habitants, comme des agents immobiliers soucieux de sembler experts, sous le sobriquet (ou raccourci) de quartier des aviateurs. En effet, à la rue Maryse Bastié succède la rue Roland-Garros, sans compter les inévitables Lindbergh e tutti quanti. Je n'ai pas repéré de rue ni d'allée Hélène-Boucher, qui fut pourtant (mais pour des raisons ni militaristes ni fétichistes) une héroïne de mon enfance ; mais il doit bien s'en trouver une, en quelque recoin.

En fin d'après-midi, un charcutier ambulant avait installé son étal rue Lilienthal.

Il se trouve qu'Otto Lilienthal, certes ingénieur, s'est surtout tué au cours du dernier de ses quelque 2 000 envols en vélivole. Les engins qu'il expérimentait sont généralement réputés pour être, peu ou prou, les ancêtres des deltaplanes.

Et Joué-lès-Tours ? Pourquoi, se scandaliseront d'aucuns (et je pressens d'ores et déjà un certain intérêt de Tinou et Astolphe pour le sujet de ce billet), avoir ainsi annexé la cité jocondienne à la rubrique des Moments de Tours ? Je ne sais. Peut-être crains-je la rareté des publications si je créais une rubrique Moments jocondiens, étant donné le peu de fois où je foule durablement le sol de cette noble cité, la deuxième du département pour le nombre d'habitants (mais la 37ème pour l'intérêt historique et architectural) ? Ou de devoir forcer mon talent ?

Commentaires

Effectivement tu aurais peut-être du mal à alimenter de façon régulière cette catégorie. J'ai d'ailleurs été obligée de prendre le plan car je ne voyais pas du tout où pouvait se situer cette rue Lilienthal. Joué est une ville faite de quartiers ajoutés les uns aux autres au fil du temps. Il y a beaucoup de lotissements, une ZUP qui fait parler d'elle de temps à autre, au centre de laquelle se tient un marché très coloré le jeudi matin. On peut encore trouver quelques rares vieilles maisons dans la rue de Chantepie ( une ou deux tout au plus). La maison de Nico Nu ( une belle longère) ne manque pas non plus de charme, mais pour combien de temps ? Elle devrait disparaître dans les années à venir pour laisser place au terminus du tramway.
C'est surtout une ville-dortoir sans grand intérêt architectural. Mais bon, il faut bien vivre quelque part...

Écrit par : tinou | vendredi, 31 août 2007

J'espère surtout ne pas t'avoir vexée, ni vexé le moindre des Jocondiens : j'essayais d'être un peu léger, c'est tout.

Écrit par : Guillaume | vendredi, 31 août 2007

Moi, à Joué, dans les années 1976 - 1979, j'ai bien connu (et beaucoup aimé) la rue Vaucanson. Mais je ne vous dirai pas pourquoi.

Écrit par : Didier Goux | vendredi, 31 août 2007

On a compris va.....

Écrit par : Aurélie | vendredi, 31 août 2007

Non, l'Aborigène, je suis sûr que vous n'avez rien compris (enfin, pas tout...).

Écrit par : Didier Goux | vendredi, 31 août 2007

Oh que si...

Écrit par : Aurélie | vendredi, 31 août 2007

Rassure-toi Guillaume, je ne suis pas vexée, je fais simplement le triste constat que Joué n'a rien de spécialement attractif. Si j'ai choisi d'y habiter en 1976, c'est parce que j'avais été nommée dans une école de la ZUP. Par la suite, je suis partie vivre 13 ans à la campagne. J'y suis revenue en 2001 car le trajet m'était devenu insupportable. Aujourd'hui la ville connait une véritable explosion démographique et les constructions sortent de terre comme des champignons en automne. Bientôt il ne restera plus un arpent de terre vierge entre Joué et Monts ! Sans parler des bretelles d'autoroute, véritables tentacules qui surgissent un peu partout ! Je comprends Dan qui ne reconnait plus rien quand il vient à Joué.

Écrit par : tinou | samedi, 01 septembre 2007

La rue Vaucanson... à cause du canard ?

Écrit par : Guillaume | samedi, 01 septembre 2007

Les commentaires sont fermés.