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samedi, 29 septembre 2007

Ici ou à Espalion, ambitionnons l'impulsion !

Quoique je sache que je devrais me retenir, c'est plus fort que moi : il suffit que je tombe sur le blog d'un homme ou d'une femme politique et que chaque texte soit truffé de fautes de français (orthographe, grammaire, syntaxe) pour que je laisse un petit commentaire moins assassin qu'inutile. Ainsi, ma dernière trouvaille est le site d'un certain Christian Caviale, qui, en un seul billet (le dernier publié), écrit tout de même quelques belles insanités linguistiques. Florilège qui pourrait servir d'assise à un cours de syntaxe française :

  • La presse locale (Centre Presse) titrait deja en 2004 mon appartenance au Parti Radical. (Titrer n'est pas transitif. Oublions les accents passés par pertes et profits.)
  • Je suis un Radical Valoisien appartenant donc à l'UMP. (Usage abusif du participe présent, sans virgule de surcroît.)
  • Je suis un citoyen dans la cité qui réclame toujours plus de transparence. (Là, M. Caviale, c'est la cité qui réclame quelque chose. Espalion personnifiée ?)
  • ... un nouveau souffle, que je veux impulser à Espalion... (Impulser un souffle ???)
  • ... dégager la quintessence même de l'intérêt général... ( !!! )
  • La démocratie à Espalion mérite une meilleure respiration républicaine qui est au bord de l'étouffement.  (Décidément, M. Caviale a une conception très "innovante" de l'usage des propositions relatives. Que serait-ce s'il détenait un quelconque pouvoir ?)
  • ... cette impulsion radicalement républicaine que je veux ambitionner... (Oui, voilà un bon programme & un excellent slogan en bon charabia : ambitionner l'impulsion.)

 

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Petite remarque annexe, au cas où, une fois les fautes corrigées, M. Caviale s'avisait de nier les bourdes innombrables que je lui reproche : j'ai, bien entendu, conservé une copie de son billet dans son état original.

Commentaires

Je tiens à signaler que, cette semaine, un ami écrivain dont je tairai le nom (mais Guillaume, tu vois de qui je veux parler) m'a initiée à la Chattamerie. J'explique: on prend n'importe quel roman de Maxime Chattam (sauf celui publié chez Albin Michel car, eux, ils relisent) et on prend une page au hasard. Le but du jeu est de repérer la Chattamerie dans la page. J'avais par hasard un truc offert par Pocket et intitulé Carnages. Je prends donc une page au hasard, il s'agit de la page 44:
"Les flocons étaient énormes, OMNIPRÉSENTS sur l'horizon des rues de Manhattan." Oulà!
p. 45 "Le moindre tir est COLOSSAL, n'est-ce pas?" (un tir colossal, zêtes sûr?) Sans compter les métaphores maladroites: "Le canon vomit sa puissance infernale à quatre reprises encore."
Dans un monde où les écrivains ne savent pas écrire, qu'attendre des hommes politiques?
Au fait, quelqu'un veut un livre appelé Carnages? :-))

Écrit par : Delphine | samedi, 29 septembre 2007

C'est un auteur français, ou c'est mal traduit...?

Écrit par : Guillaume | samedi, 29 septembre 2007

Eh bien tu vois, Guillaume, ton commentaire sur le blog en question a été supprimé, purement et simplement.

Écrit par : Jacques Layani | dimanche, 30 septembre 2007

Oui, j'ai vu. Ce doit être, pour M. Caviale, une façon d'ambitionner le débat démocratique dans l'impulsion de parole oxygénée.

Écrit par : Guillaume | dimanche, 30 septembre 2007

Ce Christian Caviale ne manque pas d'humour, ou de culot ; voici ce qu'il répond à un commentaire d'un certain David :

"très cher ami politique,
vous m'avez certainement loupé. C'est vrai que je suis plus souvent à des meetings parisiens ou toulousains qu'aveyronnais. Je me demande d'ailleurs si en Aveyron on ose dire que l'on est de l'UMP.
Je suis en effet un vieux radical. J'étais même présent et invité par l' UMP en 2002 à Paris lors de la création de ce parti dont bon nombre de dirigeants sont des amis.
On pourrait néanmoins se rencontrer pour que je puisse vous apprendre lors de meetings à : écrire le français correctement."

Écrit par : Etienne | lundi, 01 octobre 2007

C'est un peu le français en cav(i)ale...

Écrit par : Guillaume | lundi, 01 octobre 2007

Vous vous prenez la tête non?

Écrit par : sergio | dimanche, 06 janvier 2008

Question subsidiaire : qu'est-ce que ça veut dire, « aveyronnais » ?

Écrit par : Chieuvrou | dimanche, 06 janvier 2008

Ah, au fait, j'oubliais : bonne année !

(ce commentaire aurait sans doute plus sa place sur une note plus récente mais bon, pas le temps de chercher un endroit plus approprié, il faut que je fasse ma tambouille)

Écrit par : Chieuvrou | dimanche, 06 janvier 2008

Aveyronnais = Rouergate, non ?

Écrit par : Didier Goux | dimanche, 06 janvier 2008

Je viens d'aller donner un petit coup de griffe au cuistre rouergate : on va voir combien de temps mon commentaire s'accroche aux parois du blog...

Écrit par : Didier Goux | dimanche, 06 janvier 2008

Ah, merci mon bon Monsieur Goux.

(une petite réserve, cependant, si je puis me permettre, sur votre désinence féminine, mais sans doute aviez-vous en tête quelque ancienne conquête des bords de l'Aveyron)

Écrit par : Chieuvrou | dimanche, 06 janvier 2008

Nos messages s'étant croisés, il va sans dire que mon remerciement répondait plus à l'information que vous m'avez donnée à propos de la correspondance, grosso modo, du département de l'Aveyron avec l'ancienne région du Rourgue, qu'à votre méchant coup de patte contre le pauvre moustachu qui en est l'un des édiles.

Car enfin, si l'on ne peut que constater que notre homme manie effectivement bien la langue de bois, votre appréciation était peut-être un rien injuste concernant sa propension à massacrer le français, tout au moins au vu de la note qu'il nous donne à lire en ce 6 janvier. Ah, évidemment, s'il s'agit de celle d'hier, le titre, à lui seul – « La décentralisation, c'est quoi ? » – fait effectivement craindre le pire...

Je peux vous rassurer, en tout cas : à 20 h 3, votre commentaire n'était déjà plus sur Espalion-Demain. J'ai comme l'impression que vous y êtes un peu tricard...

Écrit par : Chieuvrou | dimanche, 06 janvier 2008

Un petit rectificatif en passant : la note du 5 janvier du désormais célébrissime Christian Caviale s'intitule en fait « C'est quoi la décentralisation territoriale » ? Ce qui, je vous le concède, ne vaut guère mieux que le titre furieusement téléramien que j'indiquais quant à moi.

Trois messages coup sur coup... Promis, je n'y reviens plus.

Écrit par : Chieuvrou | dimanche, 06 janvier 2008

Enfin si, en fait, j'y reviens puisque je m'aperçois à l'instant que j'ai oublié le E de Rouergue...

Bon, cette fois, ma pitance m'attend...

Écrit par : Chieuvrou | dimanche, 06 janvier 2008

Oui, je sais : avant le guillemet de fermeture, mon point d'interrogation.

Décidément, les dimanches d'après-boire sont très durs.

Écrit par : Chieuvrou | dimanche, 06 janvier 2008

Bonjour chers blogueurs,

Ce message s'adresse à Guillaume, Chieuvrou et aux personnes qui s'attachent davantage à l'apparence qu'au fond de la pensée. Pendant que certains conversent sur les s, les virgules, les tournures de phrase, le style... le débat d'idées continuent. Connaissez-vous le contexte électoral de la campagne amorcée par M. Caviale? Etes-vous intéressés au programme politique qui est dévoilé à chacune des pages du blog? Bien sûr que non car votre intelligence n'est au service que d'une cause que vous semblez défendre mordicus, l'usage du bon français alambiqué. Le combat politique, c'est autre chose! Je vous laisse donc flirter avec les consonnes et les voyelles, puissent-elles vous transcender !

Écrit par : Sébastien [mail invalide et IP 194.57.60.242] | mardi, 29 janvier 2008

Mon dieu !

Avez-vous vu la faute à la ligne 3 ? Le débat d'idées continuent... Quel sacrilège! Il aurait fallu écrire le débat d'idées continue...

Écrit par : Sébastien [mail invalide et IP 194.57.60.242] | mardi, 29 janvier 2008

Le combat politique ?
www.italietta.it/archivio/228
No comment !

Écrit par : pat | mercredi, 30 janvier 2008

Ah, là, tout autant que nous sommes, il nous faut le reconnaître : nous avons été mouchés de belle manière, avant-hier, par notre ami Sébastien.

Félicitation, Séb', et sans rancune ! Même si votre mise au point était un peu rude, elle aura su en tout cas me faire prendre conscience quant à moi qu'un adepte du débat d'idées et du combat politique comme l'est votre futur maire vaut assurément mieux que les quelques sarcasmes auxquels, vieux potaches en mal de proies faciles, nous nous sommes laissés aller à son encontre.

Je compte d'ailleurs sous peu – euh... pardon, incessamment sous peu, où avais-je la tête ? – mobiliser mon énergie au service d'une cause moins ridicule que la croisade un peu désuette de ce bon Guillaume pour le respect des virgules (quant à mon intelligence, quitte à ce que je paraisse me désolidariser de mes petits camarades, elle ne saurait, malgré votre recommandation, être mobilisée par quoi que ce soit car j'en suis pour ma part totalement dépourvu).

Donc, c'est décidé : dès demain je me lance dans le combat citoyen et la respiration républicaine. Mon slogan est d'ailleurs tout trouvé :

« C'est quoi, la rillette ? Ambitionnons une certification authentiquement indre-et-loirienne ! »

Merci encore.

Écrit par : Chieuvrou | jeudi, 31 janvier 2008

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