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lundi, 11 février 2008

Petite nuit III : l'aplatie

À la suite de la longue litanie des symptômes caractérisés par le "a privatif", la protagoniste de Petite nuit est ainsi qualifiée : "Aplatie sur le divan, gisante, inerte, prostrée, muette..." (p. 31). L'aplatie est-elle aussi un symptôme substantif ?

Au jeu de mots possible répond, tout près de la fin du livre, le lien métaphorique entre l'inertie passive (clouée) et l'impossibilité d'agir (enchaîner) :

"Il est donc capable de réconforter, calmer, parler, il peut étreindre ? Elle reste là, clouée. Il revient.

Oui ? dit-il en se rasseyant.

Impossible d'enchaîner. " (p. 227)