lundi, 13 juillet 2009
Chair de poule
Dimanche matin, le sax de Griffin s’envole sous les nuages.
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Elle avait « un véritable tempérament d’artiste », comme disent de certaines pianistes et mezzo-sopranos les rédacteurs de certains journaux mondains, à la suite de certains concerts de bienfaisance. (J’en ai la chair de poule rien que d’y songer.)
Carlo Emilio Gadda. La Madone des philosophes, traduction de Jean-Paul Manganaro. Seuil, 1993, p. 119.
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Vendredi soir, le livre de Gadda (un autre livre de Gadda) était tombé dans le gravier, cour du musée du Gemmail. Les martinets s’en donnaient à cœur joie, et désormais il fait lourd dehors. Ni merles ni martinets.
11:19 Publié dans Lect(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
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