lundi, 20 juillet 2009
Fendaison
Lors de l'un des trois ou quatre séjours que je fis à Cambridge entre novembre 1995 et mai 1996, l'émotion esthétique la plus forte fut, sans conteste, la visite de St John's, avec ses couloirs mi-obscurs, ses enfilades de quads, ses grenadiers, ses voussures. À l'époque, je pris peut-être huit ou neuf photos, le comble de la débauche en ces temps argentiques.
En lisant les pages que Valery Larbaud consacre dans son Journal, en octobre 1919, à son bref passage (dans le cadre de ses recherches sur Samuel Butler), "a peu que le coeur ne me fend"*.
"Bon, mais il faut partir." **
* Villon
** Larbaud, p. 541
06:48 Publié dans Blême mêmoire | Lien permanent | Commentaires (0)
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