Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 17 octobre 2010

Ler dla canpane

Non, vous ne m'aurez pas. Pas à ce jeu. Pas à chercher la petite bête : tu as cru pendant deux ans, stupidement, parce que tu n'avais pas réfléchi deux secondes, que dans le titre Mine Boy, le premier mot était un pronom possessif, archaïsme argotique pour my -- avant de comprendre, à peine le livre acheté à Oxford, la couverture orangée devant les yeux, qu'il s'agissait d'un roman prolétarien sur le monde de la mine, une sorte de Germinal africain (aussitôt les poncifs, tout aussi irréfléchis, pleuvent).

En page 27, c'est la Tordue...

La folle tordue ? Where have you stored shoved your gaydar ? ça ne m'amuse plus, tu penses...

Bref, vous ne m'aurez pas. Bref, tu auras écrit 128 fois "Bref" pour n'en plus finir, t'appesantir dans plus de deux mille billets, en cinq ans chrono c'est un long lustre, et allonger le pas, toujours, quand la ville s'endort. Vous ne m'aurez pas, et vous me verrez me tutoyer moi-même, ondoyer dans l'air en cendres, c'est le comble de la rustauderie, de la rusticité : a rustic => un péquenot ? un plouc ? un jacques ? (383, palindrome, tout ça juste pour "the rustics", et encore je n'ai pas regardé l'OED -- non, mais).

Ce qui donne, et le bon air vous va bien, que le Ciel vous bénisse et vous fasse le noeud le nez comme j'ai le trombone à coulisse la cuisse :

The next moment, in the plain dress of rough brownish cloth, which he always wore except upon state occasions, he followed the fool to the gate, where he found him talking through the wicket-grating to the rustics, who, having passed drawbridge and portcullises, of which neither the former had been raised nor the latter lowered for many years, now stood on the other side of the gate demanding admittance.

 

Tout de même, 383 ! On doit être bien, dans vos Eglogues. (Et dans tes étagères à mégot, hé, cafard ?!!?) Parlez-en à Martin Buber. Mehr Licht !

 

 

Les commentaires sont fermés.