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mardi, 07 juin 2011

Nihilité - 1

Le substantif nihilité n'apparaît pas du tout dans le Robert culturel, qui a constitué l'un des premiers jalons, historiques en quelque sorte, de ces carnets. La lecture à peine ébauchée des quelques brefs chapitres qui composent La fin du monde en avançant, de Pierre Bergounioux, m'incite à reprendre la rubrique des Mots sans lacune, longtemps interrompue (comme tout le reste, dira-t-on).

La réalité, la seule, c'est celle que nos yeux, en s'ouvrant, ont suscitée parce qu'ils ignoraient la relativité, l'écoulement, l'éclair blanc, déchirant, de la conscience, l'absence et le deuil, le doute, la nihilité, pour parler comme Montaigne, de notre condition. (La fin du monde en avançant, p. 21)

 

Par ailleurs, comme Bergounioux (dont j'ai découvert, il y a peu, que le très-Orléanais et très éminent linguiste Gabriel Bergounioux, que j'ai un peu côtoyé, est son frère) en revient toujours à ses origines brivoises, je ne peux m'empêcher d'illustrer ce billet à ma façon :La religion tue le monde. (Brive, avant Turenne, la Fage et Saint-Robert.)

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