samedi, 05 novembre 2011
Exister est un plagiat : 30 et 43
30
Tu me devances, sur le chemin de l’école, non sans regimber parfois.
Au Jardin botanique, le plus souvent le mercredi, nous ramassons des feuilles de paulownia. (Sept ans plus tard, en CM2, tu étudies les jungleries du douanier Rousseau.)
Et moi, je n’ai pas su me débarrasser de ce foutu rythme ternaire.
Toi, le tout petit enfant
Qui vois dans la maison
Danser les poussières
43
Pour la première fois de ma vie, j’ai pris le train. Bizarrerie, un jour de juin, ma mère nous emmena avec elle, ma sœur et moi, à Saintes, chez nos grands-parents paternels. Mon père nous y rejoignit plus tard, me semble-t-il. Entre Bordeaux et Saintes, la climatisation s’est déréglée ; il faisait une chaleur épouvantable.
Ici s’accrocherait à merveille, comme à une cimaise discrète, les nombreux souvenirs que je conserve des cerises, du cerisier de Saintes, des cueillettes, des dénoyautages, des stérilisations, des dégustations sous l’arbre, des feuilles de cerisier encore attachées aux queues, des cerises des cerises.
Mais le musée a fermé pour la nuit.
Il reste le train du soir.
17:17 Publié dans Exister est un plagiat | Lien permanent | Commentaires (0)
Aux vingt-et-un boutons dorés
Henri Rousseau. Le maréchal des logis Frumence Biche (1893).
16:15 Publié dans BoozArtz | Lien permanent | Commentaires (0)
# 2424 : cinq par cinq
(Cliquer sur chaque image pour agrandir. 2.424ème billet sur ce blog. Joie des zestes.)
11:19 Publié dans Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (0)