lundi, 26 décembre 2011
3213 / Rien ne demeure
Au petit matin, après le réveil brusque, tous les liens entre le rêve fraîchement éclos (éclaté telle une bulle, au réveil, au petit matin) et les lieux imaginaires du rêve, les décennies passées, les autres lieux rêvés -- tous ces liens se firent avec la force de l'évidence. Il reste plusieurs images fortes du rêve, mais des enchaînements écrits qui s'imposaient dans la première veille, au petit matin, rien ne demeure.
(Lu quelque chose de semblable dans le journal de Claude Ollier, la semaine dernière. Et dans un texte de jeunesse de Dubuffet. Et dans Jesus macht nicht mehr mit. Et je ne suis plus en Touraine, je ne traduis plus le poète polonais imaginaire.)
Les liens se sont effacés. Du rêve restent des fragments. Des phrases qui s'enchaînaient avec la force de l'évidence, rien ne demeure. Même en octanes je n'arrive plus à compter.
Il n'est plus question de Numance.
À chaque jour suffit sa ligne.
09:11 Publié dans Une année de 398 jours | Lien permanent | Commentaires (0)
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