mardi, 17 janvier 2012
Qu’ils s’accordent entre eux...
« Un bateau, c’est étroit du goulet, pas de quoi cependant en égarer sa gourme. » (Haute lice, p. 57)
Aucun moment de répit, les livres hâtent notre fin.
Moi qui répugne à ces pétulances et à leurs gourmes, plus tard, impotent, assis devant mes livres, ne souffrirai-je pas de m'être éloigné des ivresses où des jeunes femmes, avec des fleurs, des parfums violents et des corsages délicats, sont gaies puis se déshabillent. (Sous l’œil des Barbares, 1911, ch. VII)
Nul moment de repos, les mots attisent notre faim.
Les fiacres alternaient avec de fines voitures de gommeux: les uns lourds, au ventre énorme, écrasant les ressorts, attelés d'une rosse au cou tombant, aux genoux cassés; les autres sveltes, élancées sur des roues minces, avec des chevaux aux jambes grêles et tendues, au cou dressé, au mors neigeux d'écume, tandis que le cocher, gourmé dans sa livrée, la tête raide en son grand col, demeurait les reins inflexibles et le fouet posé sur un genou. (« La Femme de Paul »)
Pas un seul instant. Textes.
09:30 Publié dans Mots sans lacune | Lien permanent | Commentaires (0)
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