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samedi, 21 janvier 2012

Paperolles avant printemps

Mardi, me semble-t-il, j'ai aidé une collègue à faire du tri et surtout du ménage dans le bureau qu'elle occupe avec quatre autres collègues et qui, parce qu'il est propre et bien rangé, avait échappé à mes razzias de fou de la benne (à recyclage) lorsque je dirigeais le département d'anglais - oui, femme de ménage faisait partie de mes attributions officieuses. Il se trouve que nous avons déniché des paquets de copies vieux de parfois dix ans (or, lorsque les étudiants ne les ont pas récupérés au bout d'un an, on peut s'en débarrasser) ainsi que divers papiers ou supports de cours de collègues partis depuis parfois trois ans, parfois cinq, parfois une décennie. J'ai sauvé de l'immense masse de paperasses obsolètes et sans aucune utilité des centaines de photocopies de sujets de thème dont je pourrai sans doute me servir si j'enseigne le thème littéraire dans les années à venir. Il s'agit de textes de Pagnol, de Modiano, d'Alain-Fournier, de Camus - mais aussi de Paul Bonnecarrère et de Maurice Pons. Je lis ces textes en les traduisant in petto, selon le principe de la traduction improvisée (encore en vigueur lors des épreuves orales de l'agrégation interne), et tout en regardant le match le rugby Stade français - Worcester. La chatte, après avoir farfouillé de ci de là, tracassière, m'a rejoint sur le canapé, et fait la patouille sur le plaid à imprimé panthère (du meilleur goût). Avant le dîner, à la buanderie, j'ai écrit trois poèmes, Poèmes de la buanderie donc. L'autre jour (oui, c'était mardi), nous avons rempli deux chariots métalliques de ces kilos de paperasses. Gâchis, yet spring cleaning (in winter).

Attente #43

j'attends chez Krys
j'ai mon Samsung 
j'attends 
et je pianote

chez Jules en moins de dix minutes 
ai renouvelé ma vêture

mais ici vainement j'attends 
le magasin est gavé
le samedi
le samedi ....... jour des attentes

(ce midi la pharmacie 
désormais l'opticien)

j'attends chez Krys et je
pianote.......

15:46 Publié dans Nomades | Lien permanent | Commentaires (0)

Pierre d’accoutumance au vide

 

Est-ce que vraiment on s’habitue ?

Il s’agirait plutôt d’hébétude, à griffer la toile, à tenter de mimer l’avance des lichens. Le mot lichens, anagramme de chenils, a toujours tiré, à mes yeux, du côté de l’animal brusque autant que du végétal rampant. Gratter des losanges, ou les peindre de l’ongle, n’est-ce pas semblable affaire ?

« Non obstat, mais si grand éloge me met mal à l’aise. »