mercredi, 25 janvier 2012
Poème du bureau - Sonnet transgressif
Depuis que j’écris
Depuis que j’écris dans la buanderie
J’insiste sur des chiffres
j’égrène des nombres
C’est comme lorsqu’on prie
(à supposer j’en suis réduit)
Depuis que j’écris
Depuis lors
j’adule le veau d’or
Contre de vils carreaux courbé je me prosterne
Depuis que j’écris
dans la buanderie
C’est tout comme si je
jouais du luth du psaltérion de la guiterne
14:04 Publié dans Sonnets de janvier et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)