mardi, 24 janvier 2012
Encore d’autres désaimantages
Il faudrait écrire un billet juste après avoir achevé la lecture – voire (j’aurai mis presque sept ans à m’en apercevoir, en tenant ces carnets) en cours de lecture. Ma petite chimie est ainsi. En l’occurrence, je ne parviens ni à m’atteler à écrire de (même vagues) notules de lecture sur les dizaines de livres empilés sur le bureau de la chambre à coucher ou sur mon bureau, à la bibliothèque, ni à les ranger en renonçant. C’est peut-être cela, la réticence – ou le sentiment diffus d’entre-deux ?
Certains de ces livres, je les ai lus il y a plus de quatre mois, et le fil s’est dénoué, fichtrement.
Je vais donc tenter une expérience, dont les résultats seront publiés au compte-gouttes sur l’autre blog, très désert ces temps-ci : me fixer une durée maximale (20 minutes par livre, peut-être) pour écrire quelque chose, puis ranger, au fur et à mesure, chaque livre. Ainsi, il y aura une trace – même ténue, même quelconque, même mauvaise – et l’ordre reviendra petit à petit. C’est, en quelque sorte, ce que je me suis résolu à faire avant-hier, en recopiant fissa un court extrait de L’Aimant, extrait qui est venu nourrir Le Livre des mines (rubrique qui, je m'en avise, n'avait pas été abreuvée depuis le mois d'août dernier).
(Ecrivant cela, je n’y crois déjà qu’à moitié. D’ailleurs, aurais-je écrit ce billet avant de m’y mettre ?)
14:04 Publié dans Questions, parenthèses, omissions, Zestes photographiques | Lien permanent | Commentaires (1)