vendredi, 13 avril 2012
Sell and tell
Après avoir passé une nouvelle nuit en pointillés en raison de sa rhinopharyngite, pris ses drogues et son petit déjeuner, la marquise, dépitée d'être presque aphone, se connecta à Facebook avant de corriger un travail de M1 Recherche sous .docx.
Elle enlève sa perruque car elle a peur que le travail de M1 ne la défrise. (Elle s'interrompt - déjà - dans son travail pour aller étendre une lessive.) Pourquoi ai-je lu "la maquerelle" au lieu de "la marquise" ?
The imp is no pimp.
Ma querelle ? ta querelle ! j'ai jamais cherché querelle !
Après qu'elle eut constaté que le lave-linge s'était convenablement mis sur la position "Arrêt", la marquise, ayant humé l'atmosphère fraîchement printanière et constaté qu'il s'agissait encore d'une de ces journées - trop nombreuses à son goût - où les militaires de la base aérienne avaient décidé d'empester et de polluer tout le quartier à grands renforts de kérosène, décida d'étendre le linge propre mais humide à la buanderie et, au moyen de cintres et de pinces, au-dessus des radiateurs, et non sur la terrasse où, plutôt que de sécher, chemisiers, pantalons, mouchoirs et caleçons risquaient plus évidemment d'être salis derechef par la manne noire tombée du ciel, et qu'envoient, sur les pauvres mortels de Tours-Nord, ces salopards de dieux modernes que sont les aviateurs et leurs acolytes.
(Puis Rembrandt s'aperçoit qu'il ne sait pas photographier l'odeur des lilas qui bordent la cour de récréation.)
Interlude non strictement narratif
Occup... qu'il était à se bidonn... en lisant le livre de Corinne, Guillaume a laiss... cram... les steaks hach...
Le récit reprit. Accaparée qu'elle était par de complexes réflexions administratives, la marquise mit une bonne minute à s'apercevoir qu'elle cherchait à recharger le téléphone portable avec le câble d'alimentation de l'appareil photographique. Avant d'aller se pochtronner puis s'éclater au Petit Faucheux, la marquise devait encore écrire deux mails professionnels et trouver quelque chose à grignoter. Au retour, tard le soir, à Mégara, dans les faubourgs de Carthage, son carrosse ayant obstinément refusé de se muer en citrouille, la marquise rentra chez elle après un exceptionnel double set au Petit Faucheux, expérience qu'elle prolongea par l'écoute de ALBEIT au casque.
(Interlude. Nuit.)
(Fin provisoire.) En raison du rhume persistant qui lui défrisait la cafetière depuis déjà trois jours, la marquise passa derechef une nuit fort courte, et de merde.
22:29 Publié dans Chèvre, aucun risque, Ecrit(o)ures | Lien permanent | Commentaires (0)
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