Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 01 août 2012

Son thé en tessons (II)

Donc, il est mort dans une assiette.

Tandis que l'orateur explique, la situation se complique.

Mourir dans une assiette, même avec l'ignorance et le mauvais goût, des vêtements hors d'âge, cela reste la mort. Plutôt, cela devient encore la mort, ce soubresaut. Mourir, crever, clamser dans une assiette ;

la chemisette jaune vif, l'appareil photo sur l'épaule.

Depuis ce jour, depuis sa mort, je ne suis même pas un spectre. Je ne suis rien. Pas un survivant. 

Passer outre.

 

(Le saviez-vous ? Il n'a pas écrit une ligne qui vaille depuis l'été de ses seize ans. Foin des bocks, des steaks et des stucs. Mieux eût valu qu'il se flinguât.)

 

Pas une ligne qui vaille, vous l'a-t-on dit.

 

Les commentaires sont fermés.